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Culture de mort : Avortement

Traumatisme et avortement

Traumatisme et avortement

Dans le cadre d’une proposition de loi visant à favoriser l’accompagnement psychologique des femmes victimes de fausse couche, quelques députés parmi lesquels Sandrine Rousseau ont déposé un amendement pour permettre à un couple ayant subi une fausse couche de prendre trois jours. Explication :

Bien qu’il s’agisse d’une expérience particulièrement traumatisante et alors même qu’on estime qu’une femme sur dix a vécu une fausse couche, le traumatisme de la fausse couche reste aujourd’hui un véritable tabou en France. Pourtant, pour les futurs parents, cette épreuve est souvent un choc, un drame silencieux dont les douleurs sont vécues dans l’ombre et auquel notre société ne prépare guère.

Cet amendement propose ainsi la création d’un congé spécial de trois jours pour la survenue d’une fausse couche, à destination du ou des parents concernés.  Et pour cause, la fausse couche n’est pas une maladie, c’est une perte. À ce titre, ce congé sera un moyen de reconnaître officiellement cette perte et ses conséquences psychologiques pour les personnes la traversant. Il permettra d’offrir un tant soit peu de temps pour s’en remettre physiquement et mentalement.

Deux jours de congés exceptionnels sont par exemple accordés à ce jour en cas d’annonce de la survenue d’un handicap ou d’un cancer chez un enfant, ou bien trois jours en cas de décès d’un beau-père ou d’une belle-mère. Enfin si nous voulons avancer vers une plus grande égalité au sein du couple et une déconstruction des rôles et des tâches traditionnellement assignés, nous devons aussi permettre au conjoint, quel que soit son genre ou son statut, de s’impliquer tout au long des événements liés à la grossesse, de se sentir directement concerné, dans les hauts comme dans les bas.

Cet amendement a été rejeté.

La fausse couche étant aussi définie comme un avortement spontané, on se demande comment cet évènement peut être traumatisant et, en même temps, comment l’avortement provoqué n’a aucune conséquence pour la femme…

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3 commentaires

  1. C’est assez simple : parce que la réalité ne compte pas, seule la volonté est importante

  2. Le neurone de Sandrine Rousseau commence à montrer des signes de faiblesse.

    • L’amendement propose de donner des jours de congé à l’homme du couple (ou à l’autre partenaire de la paire si ce n’est pas un couple), ça n’a rien de choquant par rapport à ses délires habituels.

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