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Culture de mort : Avortement

Malgré 230 000 avortements par an, l’accès s’avèrerait difficile

Malgré 230 000 avortements par an, l’accès s’avèrerait difficile

Le Monde publie un papier de propagande mensongère pour attaquer la liberté de conscience des médecins qui ne souhaitent pas pratiquer l’avortement. Malgré le chiffre astronomique des sacrifices humains légalisés (223 300 en 2021), le quotidien souligne que peu de médecins pratiquent cet acte :

Les avortements réalisés en ville l’ont été au total par 1 932 praticiens conventionnés (dont 832 gynécologues, 662 généralistes et 420 sages-femmes). « Rapporté au nombre de praticiens installés en cabinet, cela représente 2,9 % des généralistes et gynécologues et 3,5 % des sages-femmes », ont calculé les autrices du rapport parlementaire de 2020, Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschotti, qui tirent la sonnette d’alarme :

« La principale explication aux difficultés d’accès à l’IVG résulte essentiellement du désintérêt à l’égard d’un acte médical peu valorisé et considéré comme peu valorisant. La charge du maintien effectif de ce droit repose essentiellement sur une poignée de praticiens militants dont beaucoup se trouveront bientôt à la retraite. »

Et l’article attaque la clause de conscience :

Les associations féministes militent pour la suppression de la clause de conscience spécifique à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), responsable à leurs yeux de freiner l’accès à l’avortement aux femmes. Selon le code de déontologie des médecins, hors cas d’urgence vitale, tout praticien « a le droit de refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles ». On parle alors de double clause de conscience dans le cadre de l’IVG car, en vertu du code de la santé publique, un médecin « n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l’intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention ». Introduite par la loi Veil, cette clause de conscience accorde donc la possibilité aux médecins de refuser de pratiquer un avortement. Contacté par Le Monde, le ministère de la santé dit ne pas disposer de données sur la proportion de médecins et de sages-femmes refusant de pratiquer l’IVG.

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3 commentaires

  1. et maintenant , il va falloir aussi former des médecins pour l’ euthanasie de masse , conforme aux valeurs de la République, et les suicides obligatoires dans la dignité.

    un chantier maçonnique non prévu par Hippocrate.

  2. Rien que la photo qui illustre cet article suffit pour avoir des nausées !……. Bravo aux praticiens courageux qui refusent l’avortement !

  3. C’est dire le carnage opéré par les quelques militants. Vivement la retraite pour eux et on souhaite que la réforme Borne les considère comme métier pénible pour qu’ils dégagent plus tôt.

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