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Histoire du christianisme / L'Eglise : Benoît XVI

L’enfance de Jésus, par Benoît XVI

Le prochain livre du pape vient d'être présenté. En voici un extrait :

J"(…) Jésus est né à une époque déterminée avec précision.
Au début
du ministère public de Jésus, Luc propose à nouveau une datation
détaillée et précise de ce moment historique: c'est la quinzième année
du règne de Tibère; sont également mentionnés le gouverneur romain de la
même année et les tétrarques de la Galilée , de l'Iturée et de la Trachonite, ainsi que de l'Abilène , et aussi les chefs des prêtres [les grands prêtres] (cf. Lc 3,1 s.)
Jésus
n'est pas né et n'est pas apparu en public dans l'«autrefois» non
précisé du mythe. Il appartient à une époque exactement datée et dans un
environnement géographique précisément indiqué: l'universel et le
concret se touchent mutuellement
. En Lui, le Logos, la raison créatrice
de toutes choses, est entré dans le monde. Le Logos éternel s'est fait
homme, et de cela fait partie le contexte de temps et de lieu. La foi
est liée à cette réalité concrète, même si ensuite, en vertu de la
Résurrection, l'espace temporel et géographique est dépassé et le
«précéder en Galilée» (Mt 28,7) du Seigneur introduit dans l'immensité
ouverte de l'humanité toute entière (cf. Mt 28,16)

Publication avant Noël.

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3 commentaires

  1. La prophétie des 70 semaines, évoquée notamment dans « la cité de Dieu » de Saint Augustin,Indique effectivement avec précision le moment de l’apparition du Verbe. Les Juifs éclairés de l’époque l’attendaient, ce qui les a dérouté, c’est la crucifixion, ils attendaient un retour immédiat dans la gloire temporelle. Et ils le savaient, non pas à cause du « Christ cosmique » ou du « point oméga » (le point « g » de la théologie ?), mais par la loi écrite et la loi orale transmise depuis la nuit des temps, en commençant par Adam, jusqu’aux docteurs juifs de l’époque du Christ, en passant par Noé. Le paradoxe catholique existant entre, d’une part la croyance notamment, au rosaire qui mémorise des événements peu communs mais pourtant bien réels, à la présence réelle dans l’eucharistie et, d’autre part, une forme de quasi mépris plus ou moins marqué avec certains événements relatés dans les lois écrite et orale d’avant Jésus car jugés eux impossibles suite à l’usage de la raison, est particulièrement saisissant si on veut bien prendre la peine de réfléchir un tant soi peu. Car le rosaire, la résurrection du Christ, l’assomption de la Vierge qui règne au ciel, tout cela, c’est donc « raisonnable » ? Car si c’est réel, ce n’est pas du mythe, un concept, c’est du dur, non ?
    Il va bien falloir un jour prendre au sérieux la première partie du film sur laquelle d’ailleurs s’appuie la seconde, en un mot, cesser de planer et revenir sur terre sur bien des sujets. L’inerrance des Ecritures, c’est ce qua la papauté ne cesse de répéter ; la méthode historico critique n’est qu’un outil neutre par nature, elle est dépassée par la puissance des témoignages, bien sûr pour le croyant. Pour celui qui ne croit pas, il est d’une certaine manière en cohérence avec lui-même, il ne croit pas donc il fait bien ce qu’il veut et il n’en a rien à faire des écritures qui s’écrivent pour lui ave un petit e. Il aurait pu d’ailleurs constater le fait étonnant que Marthe Robin ait pu vivre 50 années sans manger en s’humectant uniquement les lèvres, la science aurait ainsi pu constater un fait inexplicable, sauf pour les croyant qui savent qu’elle ne s’est nourri durant cette période que de l’eucharistie (sauf bien sûr à ce que la foule des témoins du phénomène soient des menteurs). Avant les catholiques, il y avait les juifs, etc. Et tout se tient, c’est sûr « Jésus est né à une époque déterminée avec précision. ». Avec précision, avec précision, à répéter mille fois.

  2. Bienvenue à l’Enfant Jésus, pure Lumière,source de Vie, dans ce monde de brutes et d’intellos déboussolés qui l’appelaient sans même le savoir.
    Que son innocence leur foudroie le coeur.

  3. “(…)même si ensuite, en vertu de la Résurrection, l’espace temporel et géographique est dépassé et le «précéder en Galilée» (Mt 28,7) du Seigneur introduit dans l’immensité ouverte de l’humanité toute entière (cf. Mt 28,16)”
    Est-ce que quelqu’un peu m’expliquer?
    Pour moi, Notre Seigneur une fois Ressuscitéétait bien dans l’espace et le temps puisqu’il a mangé et a été touché par saint Thomas, sainte Marie Madeleine… Et ” précéder en Galilée” voulait dire …précéder en Galilée, d’où Il est monté au Ciel physiquement ,dans un lieu qui s’appelle le Ciel.

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