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Liberté d'expression

Censure

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Pas en Russie, en France : Le Point ne publiera pas son palmarès des hôpitaux et des cliniques :

Il existe pourtant depuis plus de vingt ans, des centaines de milliers de lecteurs lui font confiance, des dizaines d’établissements hospitaliers prestigieux l’arborent fièrement sur leurs murs. Que s’est-il passé ? Un quarteron de bureaucrates, allergiques à l’évaluation indépendante de notre système de santé et visiblement atteints par l’ivresse de leur pouvoir, a décidé de l’interdire. Une censure : il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce qui vient de se passer. Une censure d’État pour briser un thermomètre qui en dérange certains.

Le procédé est simple : nous empêcher d’accéder à la base de données appelée PMSI, qui mesure l’activité des établissements de santé. Or cette base constitue, depuis plus de vingt ans, le socle de notre évaluation. Tout le monde comprend aisément que la pose d’une prothèse de hanche, par exemple, a plus de chance d’être réussie, et dans de bonnes conditions, par un service qui en réalise plusieurs par jour que par un autre qui ne s’y essaie que quelques fois par an… Eh bien, c’est terminé !

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5 commentaires

  1. Après l’Education nationale et les universités, la République égalitaire s’attaque à tout ce qui peut représenter l’excellence, la réussite, l’élite et le dépassement de soi pour favoriser le médiocre, le fainéant, le profiteur et le tricheur. L’idée même de la concurrence est bannie et toute réussite est considérée comme une discrimination à l’égard de l’échec. Interdiction, censure et occultation de résultats sont reines. Bienvenue en absurdie.

  2. J’espère que Pascal Praud, dans son émission “L’Heure des Pros” sur CNEWS, demandera à son ami Jérôme Béglé la raison de cette auto-censure du Point : il en va de la crédibilité de l’hebdomadaire, à moins que celui-ci ne soit plus qu’un organe de propagande du régime macro-bornien…

  3. On censure quand le mensonge craint la vérité.

  4. Le point est depuis très longtemps un journal complètement collabo et bien pensant.

  5. Au vu de ce palmarès, j’ai consulté un spécialiste du dos à la clinique classée première dans une ville de l’Ouest. Temps et argent perdu, spécialiste programmant une consultation toutes les 10-15 minutes, ne disant que des banalités, secrétaire me refusant l’attestation permettant de faire rembourser les frais car il s’agit des suites d’un accident… parking payant.
    Après ce qui n’était pas une consultation, j’ai regardé la page internet de cette clinique, avec les avis des patients et c’était dissuasif. Les avis étaient en majorité défavorables !

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