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France : Société

Bretons indépendantistes : cachez cette vérité

Lu dans Minute :

"Le n° 84 du magazine « Bretons », daté de
février 2013, a été retiré de la vente au bout de
48 heures
afin de réimprimer correctement
les numéros défectueux. Voilà pour la version
officielle. Mais d’une mise en vente à l’autre, la
couverture a été modifiée
. De quoi alimenter
la suspicion de censure autour de la très
sensible question de l’indépendance de la
Bretagne."

B"L’affaire, qui fait grand bruit en
Bretagne, finit par occulter les résultats
de l’enquête de l’Ifop. Elle livre
pourtant des éléments sur lesquels le
gouvernement et les différents partis
politiques français feraient bien de
méditer.
Par exemple que 33 % des
Bretons âgés de 18 à 24 ans se déclarent
favorables à l’indépendance! Un
jeune sur trois![…] Quand un homme comme l’ancien pdg
de TF1 Patrick Le Lay, fondateur
de TV Breizh, déclare être « profondément
indépendantiste » car « la nation
française est un concept qui est faux, […]
un mythe auquel se raccroche un pouvoir
centralisé
», et qu’un Breton sur cinq se
montre prêt à lui emboîter le pas, c’est
que quelque chose ne fonctionne
décidément pas au royaume… de la
République française."

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36 commentaires

  1. Etant d’origine corse, je pense qu’une nation française doit reconnaître l’existence de ses peuples et de leurs langues, ce que la monarchie n’avait jamais essayé de nier.
    Sans culture des peuples, nous avons la culture populaire d’autres nations et d’autres peuples : anglo-saxonne, arabe, noire américaine, sans parler que sans les langues populaires, nous avons les parlers des banlieues. Le Français comme langue meurt de ne plus être irrigué par les cultures de ses peuples, mais par des cultures populaires exogènes.
    Les seules musique et cultures populaires encore ancrées dans la réalité de la société existent en France là où des peuples parlent leur langue : Bretagne, Pays basque et Corse encore plus. Trois pays de fort ancrage catholique, soit dit en passant.
    La nationalisme jacobin et une forme de souverainisme (la Nation ramenée à la souveraineté de son Etat central sans tenir compte de la souveraineté de la société et du rôle de la culture nationale et de celles des peuples historiques) l’accompagnant sont des ethnocides idéologiques.
    Tous les pays et régions d’Europe les plus dynamiques et créatives sont bilingues ( langue de l’Etat, langue et culture historiques du peuple) : Italie du Nord, Flandres, Bavière, Catalogne, Pays basque espagnol, Ecosse, etc…..

  2. ils ont raison ces bretons, la france n’existant plus, la nation non plus. Nous sommes en République, nous devons respecter des valeurs républicaines, …. Or la République est une idée (c’est V Peillon qui l dit dans sont opus “La révolution n’est pas terminée”) Donc pour se reconnaître dans une groupe social d’être humain concret, il ne reste que le local : Une région avec une forte identité culturelle (la Bretagne, mais aussi la Savoie par exemple) ; une “tribu”, un “gang”, une religion…. Mais au fait, ce ne serait pas cela le communautarisme ?
    Du coup, la République qui intègre si bien avec ses valeurs devient fondatrice du communautarisme ???
    Oups !

  3. Les rois ont fait la France, les autres la défont…
    Revendiquent-ils aussi leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles? Sinon, à quoi bon?

  4. je suis française, profondément française née à morlaix de parents français depuis des générations et ma grand mère ne parlait pas français mais breton ; quand j’étais petite maman me parlait de sainte Jeanne d’Arc et de sainte Thérèse de Lisieux de Clovis et de Bayard comme de Duguesclin et de Jacques Cartier ; je suis née dans une famille pauvre à la limite de l’indigence mais mon parrain à versé son sang pour la France dans la résistance ; le”sentiment indépendentiste ” répendu est une semence de destruction de la patrie et la patrie celle qu’aime le Sacré Coeur et la Vierge Marie c’est la France

  5. On peut avoir se culture régionale sans demander systématiquement son indépendance !! En ce moment on parle pour ne rien dire

  6. Attention à tous ces mouvements diffus qui, encouragés en sous-main, veulent tuer la nation française.
    L’Europe du libre-échange serait la grande bénéficiaire car ce qu’elle souhaite affaiblir, voire pire tuer les pays-nations. Rappelons les projets d’eurorégions (Flandres, Catalogne, Écosse…) qui participent à cette fragmentation de l’Europe pour mieux l’affaiblir.
    La France est dans le collimateur de Bruxelles : détricoter la « république une et indivisible » à coups d’euro-régions et de « métropoles ».

  7. Etant native de Rouen, je me revendique quand même bretonne, car ayant des attaches en Loire-Atlantique et en Ille-et-Villaine… Ma famille habite la Bretagne depuis près d’un siècle et je me sens complètement bretonne. En ce qui concerne l’indépendance, j’y suis favorable. Pourquoi pas aussi la Normandie qu’on refuse d’écouter et qui réclame sa réunification. Alors, je me pose une question : ce serait nécessaire de proclamer l’indépendance et de la Bretagne, et de la Normandie.

  8. Eh oui, Monsieur Xénophon, c’est ce que les bien-pensants de droite appellent l’état-nation (avec des majuscules de préférence).
    Seule la monarchie est décentralisatrice. C’est ce que j’ai essayé de faire comprendre à Reynald Sécher, à côté de qui je me trouvais dans une vente de livres au mois de décembre.

  9. À voir la localisation géographique des mouvements indépendantistes on constate qu’ils proviennent tous de régions éloignées des frontières de l’est. Une région comme la Lorraine est française depuis bien moins longtemps et à bien plus souffert pour rester indépendante que la Bretagne, mais elle a également bien plus souffert pour rester française.

  10. C’est le patron de Ouest France, associé minoritaire dans “Bretons”, mais distributeur de la revue qui a exigé cette (auto-)censure.
    50 % des élèves scolarisés dans le privé malgré des résultats électoraux à gauche ; des pélerinages (dits “pardons”) qui rassemblent les Cathos et les locaux non Cathos mais qui aiment leurs traditions ; voilà une région où il fait bon vivre !

  11. Ils sont FOUS ces bretons!!!

  12. le but des 3 points est de couper les français de leur culture(fds) ainsi quand on ne sait pas d’où on vient on ne sait pas où on va et c’est bien plus facile de diriger des gens sans racine que des hommes debout fiers de leurs origines car c’est bien la fierté qui manque aujourd’hui aux français pour faire le ménage

  13. Il serait judicieux de regarder en détail ces indépendantistes, souvent en mal de repères et prêts à toutes les inventions.
    Entre drapeau américain en noir et blanc, leaders historiques douteux -Marvan Marchal par ex.-, refus de la christianisation (TRi Yann, http://luc1249.wordpress.com/2012/07/03/dune-adaptation-dechristianisee-contre-les-tri-yann/ ), et non sens économique, l’indépendance est un truc de bobos.
    Et la refuser ne signifie pas refuser sa fierté et son appartenance…

  14. Que vous le vouliez ou non, la Bretagne sera libre et indépendante d’ici 30 ans. Cela n’a rien à voir avec l’Europe ou Bruxelles. Les seuls responsables sont les jacobins de Paris qui ont :
    – occulté l’histoire de Bretagne.
    – Interdit la langue bretonne à l’Ecole
    – fait massacrer inutilement 300 000 pauvres ploucs dans les tranchés de Verdun pour servir les intérêts des frères trois-points en Europe.
    – Lutté sans cesse contre l’Eglise catholique et l’Ecole privée depuis 2 siècles
    (cf. Gambetta, Emile Combes, and coe.)
    – J’en passe et des meilleures (Affaire du camp de conlie, assassinat de l’abbé Perot, etc.)
    La Bretagne était une nation libre jusqu’en 1532, c’était une province d’Etats jusqu’en 1789. Elle redeviendra libre, c’est son destin. Laissez Jeanne d’Arc, le Sacré-Coeur et Duguesclin en dehors de ça.
    La nation bretonne est une réalité. La république française est un mythe.

  15. D’un autre côté, je pense qu’on a là sans doute un levier très fort qui nous permettrait de battre la gauche sur son terrain.
    Créons un parti indépendantiste qui aura pour thème de rassembler les gens autour du bon sens et exigeons une partition du pays (gardons le sud par exemple). Nous pouvons exiger une partition à moitié minima étant donné qu’on peut prouver sans trop de difficulté qu’on a la moitié de la population…
    ET puis commençons l’action de terrain. Un parti politique officiel pour la représentation et un parti de combat clandestin (bien sûr sans lien officiel).
    Et battons-nous. Sans verser le sang d’un premier temps mais détruisons les mairies, les centres d’impôts et toutes les représentations officielles de l’État.
    La Révolution n’est pas outillé pour se battre sur ce terrain-là. Elle se découvrira forcément et montrera inévitablement son visage totalitaire. « l’autre moitié » ouvrira les yeux.
    Arrêtons de nous faire marcher sur les pieds : battons-nous.
    Des milliers de Français sont morts pour la France : ils avaient en commun d’aimer leur pays. Soyons simplement leurs héritiers sous cette large bannière et détruisons ces parasites !

  16. On ne me fera pas croire que la culture bretonne est actuellement brimée par Paris.
    Si brimade il y a, elle vient de la franc-maçonnerie qui, en Bretagne comme dans le reste du pays, s’attaque aux valeurs catholiques.
    Ayrault, à l’époque où il était élu local (maire de Nantes), avait interdit la présence de prêtres en aubes dans la cour du Château des Ducs de Bretagne à l’occasion du Pardon.
    Le même Ayrault, député, n’avait pas voulu voter l’interdiction du voile intégral et, comme maire, avait inauguré la mosquée de Nantes.
    Quant à Patrick Le Lay, qui se dit “profondément indépendantiste”, ce n’est pas bien de cracher dans la soupe après avoir largement profité des fonctions de pdg de TF1, grande chaîne nationale.

  17. L’indépendance de la Bretagne ? Pourquoi pas celle des Charentes ?
    En tout état de cause, il conviendra que 50% des inscrits + un soient d’accord.
    Il n’y a pas de race bretonne, il n’y a pas de culture bretonne. Juste des résidus de l’invasion celtique du Vème siècle qui n’a jamais dépassé la Villaine…
    J’ai vécu en Bretagne, au-delà des particularismes locaux bien ancrés, le mythe d’une indépendance bretonne n’est que du folklore.
    Il traduit simplement l’exaspération des provinciaux face à la gabegie et à l’arrogance des soi-disant élites républicaines (parisiennes)…

  18. C’est un fait que la Bretagne fut une nation souveraine et indépendante jusqu’à son rattachement à la France par la monarchie capétienne. Cela dit, on ne peut balayer d’un revers de main le communauté de destin qui associe depuis presque cinq siècles les deux nations, en dépit du mépris dans lequel l’Etat français a tenu la Bretagne, toujours suspecte d’entretenir le foyer de la réaction…aujourd’hui, la Bretagne, au terme d’une longue évolution religieuse et sociologique, est ancrée à gauche. La plupart des mouvements autonomistes sont imbus d’idées très progressistes et mondialistes. Pour résumer, il faudrait vider la Bretagne de toute influence française pour lui substituer un cosmopolitisme tiers-mondiste. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le mouvement breton a perdu ses références catholiques au profit du marxisme ou de tentatives pathétiques de restaurer le culte druidique, dans la ligne de la nouvelle droite. En soi, le retour de la Bretagne serait légitime. Du point de vue du droit international, le traité d’alliance de 1532 garde toute sa valeur. Mais, encore une fois, lui accorder cette indépendance serait surtout un cadeau pour les tenants du mondialisme, trop heureux de se servir de cet instrument pour achever d’abattre les nations-état. Bien naïf serait celui qui ne verrait pas dans ce démembrement le premier acte d’un sacrifice qui devra aussi immoler toute culture européenne, y compris régionale.

  19. Et comment les régions devenues indépendantes survivraient-elles ? Veut-on vraiment tribaliser la France, devenir un genre d’Afrique ? Ce qui me paraît évident c’est qu’il sera alors bien plus facile au “machin européen” de nous manipuler et faire pression sur nous ! La vieille maxime : “Diviser pour mieux régner”…

  20. Une seule solution : supprimer l’usage du Breton sur les panneaux de signalisation, limiter les écoles machin-Breizh, bref, remettre au pas cette province rebelle.

  21. Merci à Jacqueline.
    l’indépendance revendiquée par les régions françaises sera l’étape suivante de la destruction de la France aprés le changement de civilisation que nous sert Hollande. Le pire exemple étant le Kosovo.
    Avec l’Europe actuelle tout est possible , car elle fournira les fonds ( retirés à d’autres)pour permettre cette indépendance.
    L’Allemagne du 3ème Reich avec envisagé après SA victoire de redécouper l’Europe en états régions et dont curieusement ce dessein n’est pas abandonné par les ” élites ocultes” de ce siècle.
    A l’école petit garçon j’ai appris la naissance de la France, j’ai peur d’assister à sa disparition.

  22. Contrairement à la plupart des commentateurs de cet article, il apparaît que :
    – J’ai acheté et lu le magazine en question avant la censure de sa couverture.
    – En termes de chiffres :
    18 % des bretons sont favorables à l’indépendance bretonne : 5 % tout à fait favorables et 11 % assez favorables. 35 % des 18-25 ans y sont favorable, seulement 6 % des plus de 60 ans. L’avenir appartient donc aux jeunes et à ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler.
    Après, vient une série de paradoxes :
    La Haute-Bretagne (historiquement francophone) y est plus favorable que la Basse-Bretagne (historiquement de langue bretonne). Allez savoir pourquoi.
    Les partis indépendantistes bretons n’atteignent pas 2 % des suffrages aux élections (UDB, Adsav, PB, Emgann, etc.).
    L’opinion favorable à l’indépendance bretonne ne se traduit donc actuellement par aucun engagement politique.
    Parmi les “indépendantistes” ce sont les sympatisants du FN qui y sont les plus nombreux (41 %), bizarre pour des gens qui votent pour un parti hostile à tout régionalisme et hostile à l’usage des langues régionales dans la sphère publique.
    En revanche, plus de 80 % des bretons sont pour l’apprentissage de la langue bretonne à l’école (contre seulement 30 % il y a 50 ans).
    Enfin, pour ceux qui disent le mouvement breton ne compte que des militants gauchistes, soixante-huitards, anti-chrétiens, je les invite à se rendre sur le site des divers mouvements qui existent, pour se faire une meilleure idée de ce qu’est vraiment le mouvement breton.
    Emgann-Breizhistance : extreme gauche anarchiste
    UDB (union démocratique bretonne) : gauche écologiste autonomiste.
    PB (Parti Breton) : centre-droit
    Adsav (renaissance) : extrême droite identitaire
    Revue War-Raok (en avant) : revue nationaliste de droite.
    Assoc. Emglev an Tiegezhioù (alliance des familles) : Association catholique de langue bretonne (ouvertement indépendantiste).
    Blog de Pierre Toullec. afilié au Parti breton : libérale conservateur. etc.
    Bref, il y en a pour tous les goûts. Chacun y trouvera son compte.

  23. On comprend bien que les Bretons, ainsi que d’autres régionalistes, aiment leur propre culture et demandent une certaine autonomie (comme du temps de la royauté) Personnellement, bien que du Vendômois, je préfère le biniou au tam-tam.
    Cependant la fille aînée de l’Église existait en tant qu’entité spirituelle et politique bien avant que la république athée ne l’assujettisse.
    Méfions nous des forces de fragmentation qui aboutissent à des parcelles de plus en plus petites et fragiles, qui seront encore plus désarmées devant la dictature mondialiste.
    Méfions nous des illusions centrifuges. Les forces antichrétiennes (de la révolution à la 2de Guerre Mondiale) se sont d’abord évertuées à déconstruire la chrétienté en prétendant exalter les États-nations. Mais maintenant que beaucoup d’États ont été conduits à un quasi naufrage, ils passent à l’étape suivante et veulent s’appliquer à redessiner la carte de l’Europe en partageant les États en petites provinces. Or, cela n’a plus du tout la même significations que la légitime autonomie des provinces du Royaume de France, car le Principe central (et ultime recours) – en la personne du Roi – a disparu. Ces provinces seront hélas des brebis sans berger face à des loups sans pitié.
    Attention, le régionalisme conduit à des “petites bouchées” plus facile à avaler par le mondialisme cannibale, ou tout prédateur affamé. Hitler avait lui aussi promis son autonomie à la Bretagne…
    Que fera la Corse indépendante lorsqu’elle verra arriver la marine de guerre du très possible “Maghreb islamique unis” ?

  24. Moi je suis indépendantiste breton, c’est légitime, logique et cohérent. Je n’empêche pas les Français de faire ce qu’ils veulent, je revendique le même droit. Et à l’avenir, il ne serait pas étonnant de voir la Bretagne être un des derniers bastions du catholicisme européen dans un Hexagone islamisé. Peut-être alors nombre de Français se diront que cette petite Bretagne a bien du caractère et la considéreront d’un autre œil.

  25. Qui fait venir les islamistes en France et en Europe ?
    Qui fait vivre au crochet des travailleurs et de la Sécu des millions d’immigrés inaptes et délinquants ?
    Qui relâche les pédophiles et les voleurs dans la nature après leurs procès ?
    Qui a légalisé la contraception, l’avortement, la pilule ?
    Qui fait la promotion du porno et du Gender dans les écoles ?
    Qui détruit les entreprises par des prélèvements exorbitant, et une ouverture sans limite au libre échange international ?
    Qui a signé les accords qui ont créé l’Union Européenne telle quel est aujourd’hui ?
    Le gouvernement maçonnique français ou les autonomistes bretons ?
    Le jour où votre roi, Louis XXV ou Jean XXX, sera revenu au pouvoir, prévenez-moi afin que moi aussi j’aille lui rendre hommage. En attendant, “la France, en sortir, c’est s’en sortir”.
    Breizh da virviken, evit ar vro, ar feiz, hag ar frankiz !

  26. Le SB mentionne là un sujet qui semble loin, très loin de nos préoccupations catholiques. Et pourtant, j’ai toujours été “nationaliste”.
    Depuis mes 7-8 ans, quand j’ai décidé de rester fidèle quoi qu’il arrive à mon Dieu et à la communauté dans laquelle il m’a créé, la Bretagne. La découverte plus tard de personnages comme l’abbé Jean-Marie Perrot m’a conforté dans ce choix. Je n’étais pas seul. Morvan Lebesque la dit : “la Découverte ou l’ignorance” !…
    Les remarques au sujet du “mouvement breton” sont justes : il est gauchiste à bloc depuis 1968. Le projet de société qu’ils promeuvent n’est pas fondamentalement différent du modèle liberal-libertaire français promu par la FM.
    Il n’empêche que ces gens là sont instinctivement attachés à une culture, un enracinements très louables qui empe^chent d’être lobotisés trop facilement. En ce sens les cathos devraient soutenir la culture et la langue bretonne et tout ce qui va avec : parce que c’est bon.
    Mais au fond la question d’une très hypothétique indépendance Bretonne à l’heure où la Flandre, la catalogne et l’Ecosse vont avoir les leures, pose pour moi la question du modèle promu par le modèle dominant. Du point de vue catholique breton, la France nous a enlevés nos droits depuis 1488. S’il faut proposer un modèle en conformité avec la foi ce modèle peut donner du sens à l’indépendance bretonne. Sinon on ne voit pas l’intérêt de faire advenir une Bretagne dont le projet serait aussi la culture de mort issu des coupeurs de têtes français. Tous les députés bretons étaient girondins et ont été décapités.

  27. @Le Goff
    Ce gouvernement socialiste a été aussi élu par une majorité des votes (>55%) venus de Bretagne.
    La Bretagne (comme d’autres régions) n’est plus une terre ou domine la chrétienté, elle est largement passée à gauche (et pas seulement par apport d’allogènes).
    Il est trop tard pour amputer, la gangrène est partout!

  28. Ah oui, et quelle région vote à gauche pour permettre ça? Si les Bretons, épargnés par l’immigration jusque là, cessaient de se la jouer gauchistes, ça serait déjà plus cohérent. Regardez les Alsaciens, aussi identitaire, aussi fiers de leur région, mais également région la plus à droite. Un peu de cohérence messieurs les Bretons. ;)

  29. Le problème n’est pas, pour moi, l’indépendance ou non de la Bretagne. Le problème est l’excès de centralisation et l’excès surtout d’uniformisation imposée et forcenée.
    Aux chantres de la mondialisation et du métissage, les “réveils régionaux” viennent rappeler une réalité évidente: les hommes sont aussi le fruit de leur milieu de vie, de leurs origines. Cela est constitutif, pour partie, de leur identité.
    Je précise que ma famille, écossaise d’origine, est bretonne depuis plusieurs siècles. J’aime la Bretagne, c’est ma “patrie charnelle”, j’aime sa culture, ses paysages, sa langue, son architecture….
    Et je suis pour encourager la perpétuation et/ou la redécouverte de ses traditions. Mais je suis opposée à l’indépendance.

  30. Il est étonnant de voir les réactions de certains, royalistes comme républicains,sur un sujet qu’apparemment ils ne maîtrisent pas. Je vais tenter de leur répondre. Vous m’excuserez de ne pas aller en profondeur, mais un commentaire n’est pas le lieu pour cela.
    Comme le soulignent certains plus haut, la Bretagne a été nation pendant plusieurs siècles. Une nation reconnue à travers l’Europe. Quelqu’un souligne ci-dessus la volonté du IIIè Reich de morceler les pays conquis. Il s’avère que, tout comme le 3ème Reich l’avait fait avec les Sudètes (par exemple) la France a annexé la Bretagne (et pas que) en violation des traités internationaux. Ceux qui ne connaissent pas le traité de 1532 pourront le relire, ainsi que le contrat de mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII, qui sont chacun très clairs.
    Inutile de vous rappeler que la France n’est à la base qu’un petit royaume qui s’est étendu… La France telle qu’on la connait aujourd’hui est donc un agrégat de peuples conquis soit par alliances, soit par jeu politique, soit par des guerres, soit par des procédés non loyaux, et qui ont été regroupés sous le nom de “Nation Française”.
    Pour étendre le royaume, la royauté (pourtant dite de droit divin) n’a pas toujours été exemplaire, et la république héritière a dépassé le maître royal. La Bretagne, au mode de fonctionnement démocratique bien avant la France, était alors très riche et avait une capacité économique à faire pâlir d’envie nombre pays d’Europe. Louis XIV puis les héritiers, suivis par les républiques jacobines, l’ont rendue exsangue, l’écrasant par divers moyens que je ne développerai pas ici, mais que toute personne objective trouvera en creusant les livres.
    Certains demandent comment vivrait la Bretagne. Ne vous inquiétez pas à ce sujet… certains y ont déjà pensé, et la Bretagne vivrait bien mieux qu’en fournissant la majorité de ses moyens à la social- distribution jacobine, qui soit dit-en passant, est ponctionnée en grande partie par l’ex Francie, au détriment de la Bretagne elle-même.
    Certains parlent de fille ainée de l’Eglise. Je ne vois pas le rapport, et je tiens à vous rappeler l’apport important des missionnaires bretons à l’aura de fille ainée de l’Eglise… Je vous passerai tous les détails de l’histoire du christianisme celtique, mais certains sites vous éclaireront sans problème.
    Certains nous disent qu’il serait judicieux de regarder en détail ces indépendantistes, “souvent en mal de repères et prêts à toutes les inventions”. Ne vous en déplaise, nombre d’entre eux sont aussi des gens qui ont des repères bien marqués, qui ont étudié l’histoire de Bretagne et l’histoire de France, voire celle de nombreux autres pays, ont étudié l’économie, les langues…bref… tout ce qu’il faut pour considérer objectivement ce qui est le mieux pour le peuple. Ce n’est pas évidemment un rejet des français mais un rejet d’une politique qui n’est plus conforme au bien commun.
    Mais… et il y a un mais..
    Qu’on le veuille ou non, la France est devenue en quelque sorte soeur de la Bretagne. Certes par la force, mais on ne peut, comme on l’a souligné plus haut, faire une croix sur une vie commune d’autant de temps.
    Certains ne se rendent pas compte, car ne connaissent pas le sujet, du poids actuel de Paris sur la Bretagne, tant au niveau économique, culturel, familial, … et même le centralisme religieux. Effectivement, l’un d’entre vous souligne que les frères La Truelle y sont pour quelque chose.
    Evidemment, mais cela n’empêche qu’entre la volonté politique de maintenir une hégémonie artificielle et le panurgisme du français moyen qui répète et applique l’histoire qu’il a appris sans aller voir au-delà, les peuples initialement soumis ne peuvent qu’avoir une volonté de redresser l’échine, un jour ou l’autre.
    Ce qui explique qu’une bonne frange des jeunes, qui se dégagent des clivages de leurs ainés, est favorable si ce n’est à l’indépendance, au moins à une autonomie.
    Si la France avait réellement le respect des peuples qui la compose, si la France avait une vraie politique (au sens originel du terme), il est peu probable que la résurgence nationaliste avancerait comme c’est peu à peu le cas, avec toutes les composantes soulignées par certains commentateurs. Ne vous en déplaise, l’histoire de Bretagne n’est pas l’histoire de France, et si les deux ont été mêlées, il importe de connaître les deux pour mieux comprendre les tenants de cette volonté d’indépendance, et non pas rejeter radicalement ceux que vous penseriez, par un jugement hâtif, vouloir porter atteinte à la dignité de la France.

  31. @ PK, le Sud et l’Alsace. On ne veut non plus pas rester en Hollandie, ici. :)

  32. Lisez “L’Europe aux cent drapeaux” de Yann Fouéré. Il se base sur le modèle de la Chrétienté et sur le principe de subsidiarité inhérente à l’Église pour défendre une Europe où chaque nation serait autonome.
    La Chrétienté était un grand espace relativement fraternel où les frontières n’existaient pas. C’est avec l’émergence des États-nations que cette concorde a volé en éclats. De l’idéologie stato-nationaliste mortifère est née la France moderne. Un bon chrétien se devrait donc de rejeter la France une-et-indivisible qui étouffe ses peuples et hait ses voisins et participer à l’émergence d’une France fédérale où l’Alsace, la Bretagne, la Corse, le Pays Basque, la Savoie etc. seraient autonomes. Une loi n’est juste que lorsqu’elle est faite par et pour le peuple qu’elle est censée réguler. Or vos lois parisiennes ne nous vont pas, elles nous sont étrangères.
    Beaucoup s’imaginent l’indépendance comme un repli sur soi. Quelle image rétrograde ! Ceux qui sont pour sont bien souvent de fervents Européens et entretiennent de nombreux liens cordiaux avec des représentants d’autres nations européennes. Bien plus que votre FN national et vos jacobins haineux.
    Nous, Bretons, en avons assez de Paris et du centralisme français. Les sentiments autonomistes et indépendantistes grandiront avec le temps. je suis un jeune Breton et je le vois autour de moi. Dieu soit loué !
    Quant à l’intervenante qui dit que le Sacré-Cœur et la Vierge Marie n’aiment que la France : c’est faux ! Avez-vous oublié que Dieu aime tous ses enfants, tous ses petits peuples ? La Bretagne est restée plus longtemps catholique grâce à ses particularismes et la prière de ses saints au premier rang desquels figurent sainte Anne et saint Yves. Pour dire cela, vous devez manquer de Foi et de catéchisme. C’est d’une ineptie sans nom.
    Enfin, il y a des intellectuels de haute tenue qui revendiquent l’indépendance de la Bretagne, ainsi que de brillants écrivains. Que cela vous plaise ou non, nous, jeunes de Bretagne, ne puisons plus nos modèles parmi vos idoles laïques et républicaines. Nous avons les nôtres et une multitude de saints qui nous sont autant d’avocats auprès du Seigneur.
    Evit Feiz ha Breizh, ra vo dizalc’h hon bro ! (Pour la Foi et la Bretagne, que notre pays soit indépendant !)

  33. La France c’est un territoire (des pays) sous la domination du chef de la tribut des francs, d’où le nom, la succession de ce chef étant organisée selon la loi salique. Cette tribut ne comptait que pour 5% de la population à l’époque avant de se mélanger aux gaulois, et pourtant sous le règne de Clovis, tous ces pays formaient déjà la France.
    Un français c’est quelqu’un de loyal au chef des francs, qui est un roi par élection divine, un champion du Christ et de son église.
    Selon cette simple définition, aujourd’hui la France n’existe plus. Il reste cependant quelques français en exiles dans les pays de l’ancien royaume franc, dorénavant sous le sinistre empire de la franc maçonnerie.
    Que les bretons redeviennent des bretons, rien de plus normal et de plus saint de mon point de vu. Ils répondront à l’appel du Roi le moment venu si ils conservent la foi catholique.

  34. Si l’on dit que la France est une nation artificielle car elle mélange des ethnies différentes, c’est qu’on pas compris le concept de nation. De plus, selon cette vision des choses, la Bretagne est aussi artificielle car entre la zone gallo et la zone bretonnante, la divergence est totales. Seuls les côtes sont issues de la colonisation venue de la Bretagne Antique, c’est-à-dire la Grande-Bretagne. Le peuple gallo est plus proche ethniquement des autres peuples de langues d’oïl que des Bretonnants. Les limites de la Bretagne sont d’origine féodales, c’est-à-dire accidentelles et historiques, non liées à une identité bretonne préexistante. Les ducs de Bretagne étaient les vassaux des rois de France auxquels ils prêtaient hommage, même si cela les embêtait.

  35. PR a écrit : “la Bretagne est aussi artificielle car entre la zone gallo et la zone bretonnante” et “Le peuple gallo est plus proche ethniquement des autres peuples de langues d’oïl que des Bretonnants”
    Navré mais deux points me chagrinent :
    – il n’existe pas de peuple gallo, mais un seul peuple breton, dans lequel il y a une langue bretonne, au sein de laquelle on retrouve plusieurs dialectes, comme on cause ch’timi dans le nord, un français ensoleillé à Marseilles ou plus littéraire à Paris.
    – Le gallo est un mélange de langue d’oil et de vieux celtique, qui est venue de par la proximité des frontières de Francie avec la Bretagne, via notamment les travailleurs transfrontaliers…
    La remise en avant du gallo est certes honorable (le créateur de l’écriture normalisée du gallo est d’ailleurs quelqu’un de proche), mais est utilisée par des gens comme vous pour rester dans un statu quo considérant que la Bretagne est une composante artificielle. Or il n’en est rien. Ou dans ce cas, je vous invite à arrêter la France aux frontières de Paris à Orléans, l’origine même du royaume de France initial, car au-delà, la France pourrait être considérée comme territoire artificiel.
    Quant au fait que les ducs de Bretagne étaient vassaux des rois de France, je vous invite à lire les livres d’histoire. Ce n’est déjà pas parce que c’était des ducs en Bretagne et un roi en France que la hiérarchie imposait la supériorité de l’autre. La hiérarchie nobiliaire française n’entre pas ici en ligne de compte. Je vous renvoie à la signification du mot Dux, qui est à l’origine du terme.
    D’ailleurs, soit dit en passant, les ducs firent au roi de France l’hommage lige jusqu’à Jean IV, soit pendant 176 ans. Les ducs suivants firent l’hommage simple, malgré les récriminations de la cour du roi de France.
    Pour en venir aux frontières, ce que vous dites en soulignant que ” Les limites de la Bretagne sont d’origine féodales, c’est-à-dire accidentelles et historiques, non liées à une identité bretonne préexistante.”, doit-on dans ce cas vous rappeler que les limites de la France sont elles aussi d’origine accidentelles et historiques, et qu’elles ne sont pas liées à une identité française préexistante. D’ailleurs, ne vous en déplaise, l’identité bretonne est encore fort prégnante, bien plus que française, dans ce qui est désormais la “Région Bretagne… ”

  36. @Tudwal: il n’y a jamais eu de langue bretonne unique mais bien des langues bretonnes avec des différences telles que le francais servait de langue intermédiaire pour que les uns et les autres puissent se comprendre. Le breton unifié qui est enseigné est complètement artificiel et bourré de mots venant du gallois (à tel point qu’un vrai bretonnant ne peut pas le comprendre) c’est une langue déconnectée de toute culture dite bretonne mais bon des nationalistes tentent de nous faire croire le contraire car cela sert leurs desseins et console leur nostalgie d’une langue perdue….sans langue pas de culture et sans culture pas de nation bretonne donc des revendications qui n’ont plus de sens !
    Il faudrait arrêter d’enseigner cet “espéranto breton” qu’est le breton unifié et plutôt chercher à sauver ce qu’il reste des langues bretonnes pour ensuite voir si on peut les enseigner. Enseigner le breton unifié c’est juste apporter du soutien au mouvement nationaliste breton, alors là non !

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