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France : Politique en France

Sens Commun a voulu une plateforme d’une droite des valeurs : sans succès

Elizabeth Montfort, ancien Député européen, adjointe au Maire de Riom, membre du comité stratégique de Sens Commun, vient justifier le ralliement à François Fillon… sans parler de François Fillon :

Unknown-66"[…] En fondant Sens Commun, nous avons décidé d’occuper modestement un espace au sein de la machinerie d’un parti. Il nous fallait donc semer patiemment, en conduisant une génération, au gré des mandats, à s’engager, et donc à s’exposer. Notre méthode est simple et authentique : endurance, bienveillance, no ego, no logo, long terme, liberté, devoir d’état, risque et choix.

Au gré des élections, des tribunes, de meetings, quelques mandats ont été glanés, une conscience politique s’est étoffée et surtout, plusieurs centaines d’élus et de militants se sont « cognés » à la réalité du combat politique. Nous évoluons au centre d’un microcosme inédit, imbrication d’acteurs politiques et médiatiques, de miroirs narcissiques, de temps de plus en plus court, de pressions et d’intimidations, de coups tactiques…  Face à la marmite politico-médiatique, nous essayons d’avoir le cuir tanné devant le principe d’une réalité, certes imparfaite mais qui s’impose à nous.

Infuser pour éviter de nous compter

Et cette réalité, ce sont les primaires qui désigneront le futur candidat de droite  et du centre à la présidentielle. De nombreux adhérents se sont exprimés afin de demander un engagement concret et résolu auprès d’un candidat et de sa plateforme. Dans la perspective d’un tel combat, plusieurs options peuvent être retenues.

Des organisations résolument militantes, agissent de l’extérieur, se positionnant de facto dans une logique assumée et lisible de calcul tactique et de négociation. De bonne foi et de bonne guerre, en parfaite conformité à l’exercice politique. Un segment électoral est identifié, jouant d’une posture menaçante, bientôt assoupie et neutralisée en échange d’un ministère accommodant ou d’investitures obtenues. Nous aurions pu nous joindre à cette tactique dite de l’enclos confessionnel, parfaitement intelligible. Cette approche déployée par le Parti Chrétien Démocrate a fonctionné en 2007 au profit de Madame Boutin, ancien ministre du logement du Président Sarkozy.

Après avoir rencontré tous les candidats ou leur équipe, et conformément à notre vocation, nous avons choisi une voie alternative, celle du levain dans la pâte : complémentaire et plus risquée, puisqu’il s’agit de soutenir, dès le premier tour, le candidat « présidentiable », dont le programme se rapproche le plus de notre socle programmatique. Avec, pour priorités, la défense des enjeux qui nous sont chers : la famille et la protection de l’enfant, l’éducation, la sécurité, la place de la France dans le monde, le rebond économique et la juste place de l’État. Après de longs et riches débats avec les responsables du mouvement, nous  avons estimé que François Fillon, sans oublier ses soutiens, avec sobriété constance et détermination, est le mieux à même de défendre ces convictions au premier tour.

Nous aurions pu choisir de ne pas choisir. Nous aurions ainsi pu paisiblement nous contempler. Cependant, nous refusons de laisser nos adversaires nous compter. Nous souhaitons en ce sens, expliquer avec pédagogie, auprès de nos amis et militants, le fondement de notre décision.

Une impossible unité

Pendant ces derniers mois, nous avons plusieurs fois rencontré Henri Guaino, Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson. Parce que nous croyons à la promotion des convictions, nous avons organisé des évènements à leurs profits, nous avons mobilisé nos militants pour collecter des parrainages. Nous avions évoqué l’idée d’une vaste plateforme d’une droite des valeurs, ce qui aurait supposé une collaboration entre nous, des négociations, des compromis, pour un bien supérieur. Cela n’a pas abouti.

Aujourd’hui, la plupart des responsables de Sens Commun sont dans l’attente d’une participation active dans cette campagne. Nous traçons notre sillon, étape après étape. Car nous ne pouvons pas rester sans rien faire quand les enjeux de la France sont si grands. […]"

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