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L'Eglise : François / Religions : L'Islam

Retour sur les propos du pape : violence islamique ou violence musulmane…

L'abbé Pagès écrit sur son blog :

"[…] Lorsque le père Vénard dit ne pas comprendre les propos du Pape prononcés lors de son retour des JMJ : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », Henri Hude répond qu’il s’agit d’une erreur de traduction, que la bonne traduction est « violence musulmane », et que cette traduction changerait tout puisque « musulman » ne dirait rien de l’islam, mais désignerait seulement le musulman en tant qu’il est un homme, comme le catholique est un homme, et que tous deux sont pareillement capables d’être violents. Voilà, avec cela, tout le monde devrait être content : et le musulman parce que rien n’est dit de l’islam, et le chrétien parce qu’il devrait pouvoir se contenter de ce semblant de justice le mettant à égalité avec le musulman…  Eh bien non, même comme cela, cela ne passe pas ! Pourquoi ? Parce que, outre que cette explication ne rend pas compte de la raison pour laquelle la conversation du Saint Père porte sur l’association musulman et violence, la vérité est que lorsqu’un chrétien commet le mal, il ne peut se revendiquer ni de l’exemple ni de l’enseignement de Jésus, tandis que lorsqu’un musulman fait la même chose, ou pire, il peut toujours se revendiquer et de l’exemple de Mahomet et de l’enseignement d’Allah. C’est cela qu’il faut dire et non pas s’évertuer à cacher ! C’est cela la vérité ! Comment autrement annoncer la bonne nouvelle aux musulmans et vacciner les chrétiens contre l’islam ?!

Le père Vénard a bien raison de vouloir « défendre le Pape François, l’aimer, prier pour lui et la mission immense qui est la sienne » et de rappeler les paroles que le Christ a adressées à saint Pierre : « Tu es Pierre et sur cette Pierre Je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle (Mt 16.18) », mais il ne faut pas oublier non plus celles qu’Il a prononcées peu après : « Tu M’es un obstacle, tes paroles ne sont pas celle de Dieu, mais celles des hommes »…"

A propos de l'égorgement du père Hamel, l'abbé Pagès écrit :

"[…] Je ne comprends pas que le pape dise que cette guerre n’est pas religieuse, mais qu’elle relève de « questions d’intérêts, d’argent, d’accès aux ressources naturelles, de domination des peuples ». Est-ce pour de l’argent que ces deux gamins ont égorgé le père Hamel, ou bien pour plaire à Allah ? Allah commande-t-il la mort des non-musulmans et celle des chrétiens en particulier (Coran 9.5,14,29,111,124 ; 47.4…), oui ou non ? Que peut-on espérer des témoignages d’une misérable ignorance ou de honteux mensonges, suintant criminelles lâchetés et compromissions, sinon l’endurcissement dans le mépris et la haine ?

Que la France apostate, les États-Unis et les Franc-maçons appellent en la circonstance à « protéger la liberté religieuse pour tous les cultes » et sapent ainsi eux-mêmes les fondements de la vraie paix qui ne peut se trouver que dans la communion au Christ, mort et ressuscité, vainqueur de tout mal (Mt 28.20), n’a rien d’étonnant, mais que le Pape déclare que nous ne sommes pas engagés dans une guerre de religion, car « toutes les religions veulent la paix », ou que Mgr Pontier, Président, réélu, de la Conférence des évêques de France, dise que « ces fous qui sèment la mort ne peuvent pas vraiment se revendiquer de l’islam », voilà qui est pour moi incompréhensible ! Comment l’islam pourrait-il vouloir la paix en rejetant la Révélation chrétienne ? Le Coran est rempli de haine et d’appels au meurtre, et l’islam voudrait la paix ?! Le comportement de Mahomet, l’histoire, l’actualité, témoignent-ils en faveur du caractère irénique de l’islam ? En quel pays devenu musulman la liberté de conscience et de religion est-elle respectée ? Faut-il être aveugle ou menteur pour nier que « Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. »!

Le premier pape tremblait de peur devant les proto-musulmans (déjà !) qu’étaient ces chrétiens voulant rester fidèles au judaïsme (Ga 2.11-14 ; Ac 11.3 ; 15.1+ ; 2 Co 11.13,26). De même que saint Pierre, un instant, s’était soumis à leurs vues, de même aujourd’hui certains croient bien faire, pour avoir la paix, de confesser la bonté de l’islam et d’encourager les musulmans à le pratiquer…

Mais ce qui m’inquiète plus que tout, ce n’est donc pas seulement le fait que les Pouvoirs publics continuent à favoriser l’islam, à l’instar de la paroisse qui avait cru bien faire que d’offrir le terrain pour la construction de la mosquée où grandirait l’assassin du père Hamel, mais que le Pape ne dise pas, une fois de plus, la vérité sur l’islam. Dire que toutes les religions veulent la paix revient à confesser leur bonté intrinsèque, car aucun arbre mauvais ne donne de bons fruits, et confesser la bonté de l’islam conduit sinon à le professer, du moins à en légitimer l’existence, car comment condamner ce qui est bon ? Or, qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist (Ga 1.8-9 ; 1 Jn 2.22) ? Et que veut l’Antichrist sinon la mort de l’Église ? « Qu’Allah tue les chrétiens ! (Coran 9.30) » Prôner la bonté universelle des religions, et donc de l’islam en particulier, est suicidaire. Concomitamment, une telle affirmation occulte et l’annonce du caractère unique de la foi chrétienne, et sa nécessité absolue pour le salut… Comment un tel discours pourrait-il ne pas empêcher les musulmans de quitter l’islam, décontenancer ceux qui l’ont quitté pour devenir chrétiens, et ne pas conduire les chrétiens ignorants à embrasser « la dernière religion révélée », la « religion d’amour, de tolérance et de paix » ? […]

L’ignorance volontaire, la lâcheté, la couardise, et en fin de compte le manque de foi, mais aussi certainement un nombre encore insuffisant de victimes, empêchent les Pouvoirs publics de nommer et traiter à sa racine le problème de l’islam, en proscrivant définitivement son livre et son modèle. A leur décharge, il faut reconnaître qu’ils n’y sont pas aidés par l’Église, dont c’est pourtant une des missions. Si même l’Église est d’accord pour que l’islam se développe, qui pourrait trouver à y redire ?

Puissions-nous imiter la franchise de l’un des prédécesseurs de François, le pape Pie II, qui, écrivant au Sultan turc Mehmet II, ni ne louait la religion de celui-ci, ni ne se montrait dupe d’un accord possible entre eux : « La concorde ne sera que dans les mots ; mais sur le fond, c’est la guerre. »…"

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