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Europe : politique / Pays : International

Référendum en Grèce : le Non en tête

La question était :

"Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond (Réformes pour l'achèvement du programme en cours et au delà, en anglais dans le texte sur les bulletins) et Preliminary debt sustainability analysis (Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette, en anglais dans le texte sur les bulletins)"

A 20h, le non est largement en tête à 60% avec plus de 53% de participation. Il en fallait 40% pour que le résultat du référendum soit considéré comme valable.

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18 commentaires

  1. Bon débarras. Allez vous faire voire chez les Grecs ! Ils vont quitter l’Euro avec pertes et fracas, cela va donner une leçon salutaire aux dirigeants européens qui refusent de réformer et laissent filer la dette, au premier rang desquels Hollandouille 1er.

  2. Je pense que l’UE va s’asseoir sur le résultat du référendum grec. Les technocrates n’aiment pas les référendums car ils jugent les peuples trop idiots pour avoir un avis sur ces questions.
    Et maintenant ? Banqueroute de la Grèce ? Sortie de ce pays de la zone euro ? Remise en cause de l’euro et de l’UE ?
    Si au moins çà pouvait faire tomber la clique des tyrans européistes qui ont confisqué les pouvoirs à leurs profits privés…

  3. Le peuple a voté, et alors ? Nous aussi avons voté contre cette Europe-là en 2005…

  4. Dieu sait si mon sentiment souverainiste est puissant, j’ai toujours combattu l’UE.
    Mais en l’occurrence, les Grecs ne combattent pas l’Europe, ils veulent continuer d’en faire partie, mais…. sans payer leurs dettes, qu’ils ne doivent qu’à eux-mêmes et aux gouvernements incapables et démagogiques qui se sont succédés, élus par le peuple grec.

  5. Vive le peuple et vive la Grèce !
    Vivement le “Francexit” et le Hollandouillexit !
    Un vent de liberté souffle enfin sur l’UeRSS !

  6. Voici la lettre d’info du cabinet qui gèrent mes placements financiers :
    Compte tenu des événements intervenus ce week-end à Bruxelles, un certain nombre de questions se posent naturellement sur le dossier grec.
    Nous tenions à vous apporter quelques éléments de réponse.
    La Grèce doit honorer mardi 30 juin une échéance de prêt au Fonds Monétaire International (FMI) pour un montant de 1,6 Md€. Cela faisait 5 mois que les ministres des finances de la zone négociaient pour débloquer une nouvelle tranche de prêt afin que le pays puisse honorer cet engagement. Les Européens demandent aux Grecs de mettre en place des réformes en contrepartie de cet argent supplémentaire. Les négociations achoppent sur l’ampleur des réformes. Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a annoncé samedi la tenue d’un référendum pour le 5 juillet prochain. Les grecs sont amenés à se prononcer pour ou contre les propositions des créanciers. Lui-même appelle à voter « non ». Les Européens ont alors décidé de ne pas reconduire le programme de renflouement qui devait se terminer le 30 juin.
    La Grèce devrait donc être en défaut de paiement demain, mardi.
    Est-ce que cela signifie une sortie de la zone euro ?
    Pas nécessairement. Cela va surtout dépendre du résultat du référendum. Si le oui l’emporte, Alexis Tsipras s’est engagé à mettre en œuvre le plan proposé par les Européens. Si c’est le non qui l’emporte, il est dès lors fortement probable que la Grèce quitte la zone euro.
    Quelles sont les conséquences d’une sortie de la zone euro?
    Pour la Grèce, les conséquences sont dramatiques. Il faut d’abord qu’elle évite la faillite de son système bancaire, qui ne tient que grâce à l’aide d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE). Si la Grèce sort de la zone euro, la BCE ne soutiendra plus les banques grecques. Il faudra aussi que le gouvernement grec trouve de l’argent pour payer ses fonctionnaires et les retraites. L’État tentera d’émettre de l’argent dans une sorte de « monnaie temporaire », en attendant le retour de la drachme. Le plus dur sera de convaincre de nouveaux investisseurs de leur prêter de l’argent, alors que le pays vient de faire défaut. Il faudra aussi les convaincre d’accepter d’être remboursés dans une monnaie dont la valeur va fortement diminuer.
    Pour la zone euro, les conséquences sont de natures très différentes. Économiquement, le poids de la Grèce est très faible. Une sortie de la zone euro n’aurait pas d’impact économique sur le business en général. Le risque est plus d’ordre psychologique. La zone euro est en pleine reprise économique depuis le début de l’année. Il ne faudrait pas que la confiance qui revient peu à peu soit entachée par cet épisode. La zone euro doit éviter le risque de contagion. Si un pays sort de la zone, pourquoi un autre n’en sortirait-il pas à son tour ? Le risque est plus d’ordre politique que financier. Financièrement, l’Europe s’est dotée de plusieurs outils lors de la crise de 2012, qui peuvent agir comme véritable pare-feu en cas de crise des marchés. En revanche, il ne faudrait pas que les partis populistes européens se lancent dans une surenchère sur Siriza.
    Comment les marchés financiers réagissent-ils ?
    Les marchés financiers plient mais ne rompent pas. Il est intéressant de regarder la réaction des différents marchés actions, taux et devises. Sur les actions, la réaction est forte, mais il n’y a pas de panique pour autant. L’indice CAC 40 évolue au dessus du plus bas atteint pendant les négociations (4790 pts le 17 juin). Le marché des taux résiste très bien à la crise. Les dettes souveraines de l’Espagne et de l’Italie bougent assez modérément. La dette du Portugal est plus affectée. Enfin, l’euro baisse lui aussi, mais très modérément, puisqu’il est passé de 1,12$ vendredi à 1,1150 lundi.
    Globalement, les marchés financiers résistent assez bien à la crise grecque et ne marquent pas de rupture forte.
    La politique monétaire de la BCE fonctionne bien pour l’instant, et empêche tout risque de contagion financière sur les marchés. Le risque de sortie de la Grèce de la zone euro est fort mais il n’est pas encore certain. Les Grecs vont expérimenter cette semaine le contrôle bancaire. Ils pourraient être tentés de voter oui dimanche prochain pour revenir à une situation plus apaisée.
    Si le non l’emportait, cela marquerait pour la zone euro la fin de la crise grecque qui dure depuis 5 ans. Au final, c’est peut être un mal pour un bien. Les marchés ont horreur de l’incertitude, un épilogue comme celui-là pourrait marquer le début d’une nouvelle histoire, à condition que les pays membres soient capables de faire un geste politique fort pour affirmer l’intégrité de la zone euro. A ce stade, le scénario actuel ne remet pas en cause notre intérêt de détenir des actions de la zone euro pour profiter de la reprise économique. On le sait, il faut accepter la volatilité qui va de pair avec un actif dont le potentiel d’appréciation est élevé. Cette période risque donc d’être encore chargée en rebondissements. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous si nous étions amenés à revoir nos positions.
    Sachez en tous cas que votre conseiller se tient à votre disposition pour faire un point plus personnalisé sur l’impact de cette crise sur vos avoirs. N’hésitez pas à le solliciter.

  7. Très bien, ce non. Mais croire que la Grèce sortira de l’Euro est illusoire. 1) Elle ne veut pas, car elle en a tiré pendant des années de multiples avantages et espère bien que cela va continuer. 2) Bruxelles fera tout pour conserver la Grèce dans la zone Euro car elle craint par dessus tout que cela ne donne des idées aux autres. 3) Les Grecs le savent. Alors, je suis prêt à parier qu’on va trouver un arrangement plus favorable aux Grecs et que le reste de l’Europe payera et continuera à payer pendant encore des décennies… Merci à nos dirigeants et aux technocrates européens! C’est avec notre argent qu’ils jouent, alors pourquoi s’arrêteraient ils?

  8. Hahaha, sacrés communistes, toujours les mêmes ficelles éhontées : écrire le nom des accords soumis à référendum en anglais sur les bulletins de vote, comme s’ils n’avaient pas un titre officiel en grec, comme s’il manquait en Grèce de traducteurs anglais-grec…
    C’est sûr que dans un pays plus anti-américain même que la France, anti-britannique de surcroît, et ce sans interruption depuis 1945, c’est tout à fait objectif et pas du tout de nature à affecter la neutralité du scrutin…
    Ils ont pris conseil auprès des organisateurs russes du référendum de Crimée ? Les deux scrutins avaient d’ailleurs une caractéristique commune : un délai si court entre leur annonce et la date du vote, qu’il interdisait en pratique toute campagne électorale.

  9. Dieu que c’est bon !
    Imaginer la tête François Hollande, Adolfo ramirez-Valls et Macron-Rothschild ce soir est un plaisir.
    Accrochez vos ceintures, avis de grand vent sur le pédalo du capitaine Hollande !
    Il va desaller ! On ne criera même pas : “Un homme à la mer” !

  10. Robert Marchenoir,
    pour avoir été en Crimée en octobre 2013,et si vous y aurez été,vous auriez vu que la Crimée n’attendait que de retourner en Russie,et j’avais du mal a discerner une différence entre la Russie et la Crimée ou l’on retrouvait le même lien culturel,et ou dans tout les stands et magasins des objets à effigie de la Russie…A cela j’ai visité le palais de Livadia ( là ou a été signé le traité de Yalta),là aussi tout une parti de l’histoire russe et de la famille royale de Russie.

  11. Que diras l’avenir ? je n’en sais pas grand chose si ce n’est que les puissants traiterons ce référendum comme les autres par un contournement juridico-politique et que nos médias menteurs et manipulateurs n’ont pas changé, tout au long de la semaine ils ont dénigré le “NON” et jusqu’à aujourd’hui ont eu le culot d’évoquer des sondages “au coude à coude”.

  12. C’est sûr, ce résultat contrarie les projets du lobby financier pro-américain, celui qui en train de négocier, dans le dos des peuples, ce fameux traité transatlantique chargé d’arrimer les états d’Europe aux seuls intérêts états-uniens.
    Et si ce traité était soumis à référendum, on verrait bien ce que les peuples en pensent ?

  13. Robert Marchenoir et son atlantisme forcené et servile sont encore de retour. Les blogueurs s’habituent à ce spam permanent. Ils supportent faute de mieux sa propagande excessive donc insignifiante.
    Je suis en accord total avec GG.
    Je souscris à une alliance entre orthodoxes. La valeur dollar fait un mal considérable dans le monde, multipliant les bases militaires pour conserver une hégémonie tyrannique.
    Le pays le plus fauteur de guerre depuis 1945, ce sont les USA pas la Russie.
    L’UERSS s’assoit sur la voix des peuples.
    Cette Europe est une construction atlantiste. Ses créateurs étaient des affidés obéissants du bureau ovale.
    Il nous faut une Europe des peuples balayant les intérêts américains et financiers, une Europe qui s’appuie sur son histoire, sa géographie et ses valeurs chrétiennes tout le contraire des valeurs franc maçonnes américaines.
    Sarkozy l’américanophile a trahi le referendum français, je crains que le gouvernement grec, maintenant renforcé par le NON, se couche.
    Les grecs s’ils étaient cohérents devraient quitter l’UERSS, mais les financiers US et UERSS genre Soros, Junker et autres vont les tenir par le fric.
    Le NON n’a de valeur que s’ils renversent la table, sinon, ce n’est qu’un mouvement réflexe de cadavre, les hyènes se demandant seulement par quel bout commencer.

  14. Sortons la Grèce, et faisons renter la Turquie qui, elle, sera soutenue avec l’argent saoudien et qatari.

  15. @ popolo
    Il faut arrêter de faire des amalgames douteux… L’URSS – de 1945 à 1990 – fut une calamité et fauteur de guerre sur toute la planète…
    Ce n’est pas parce que la Sainte Russie est de retour et que les États-Unis montrent leur vrai visage depuis 1990 qu’il faille oublier ce qui s’est passé avant…

  16. @ Patriote | 5 juil 2015 22:08:08
    “Pour avoir été en Crimée en octobre 2013, et si vous y aurez été,vous auriez vu que la Crimée n’attendait que de retourner en Russie.”
    Ah ! Voilà maintenant la sagesse du touriste, qui “sait” parce qu’il “y est allé”.
    Vous n’êtes donc pas allé en Crimée après l’invasion et l’annexion. Vous n’avez pas fait de tourisme dans les écoles de Crimée où les élèves ont revêtu le costume national ukrainien en guise de protestation contre l’envahisseur russe, ni dans les maisons des Tatars harcelés et chassés par les autorités, ni là où journalistes et opposants ont été battus voire tués, ni dans les supermarchés où les prix ont explosé et les étagères se sont vidées après l’annexion, ni sur les plages désertées par les touristes, principale ressource de la Crimée quand elle était libre.
    Je suppose que vous n’avez pas, non plus, fait de tourisme dans la chambre de torture du Donbass où l’officier russe Igor Bezler attaquait les prisonniers de guerre ukrainiens à la perceuse électrique, avant de les scalper et de leur couper bras et jambes.
    Peut-être devriez-vous changer d’agence de voyages ?

  17. le Pape François a fait savoir par la voix du porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, que « les nouvelles en provenance d’Athènes sont préoccupantes en ce qui concerne la situation économique et sociale du pays. Le Saint-Père souhaite exprimer sa proximité à tout le peuple hellénique, avec une pensée particulière pour tant de familles durement éprouvées par une crise humaine et sociale, si complexe et difficile. La dignité de la personne humaine doit rester au centre de tout débat politique et technique, comme dans la prise de décisions responsables » a-t-il déclaré, comme une exhortation à tous les responsables politiques qui continuent à négocier pour trouver une solution dans ce dossier européen.

  18. Robert Machenoir,
    il est évident que vous devez le savoir mieux que moi ici en France à partir des mérdias russophobes et christianophobes occidentaux,les mêmes qui assimilent le FN et ses électeurs ,ainsi que la MPT à des méchants nazis,ou encore assimilant lesalonbeige à des cathos fachos reac intégristes MDR !!
    Libre a vous de vous référer à ces médias et à répéter leurs mensonges,mais seulement le touriste que je suis,à une amie ukrainienne et a vécu plusieurs mois comme les locaux en Ukraine( donc votre agence de voyage imaginaire…. ),et a vu de ses yeux que le peuple local de Crimée était acquis à la Russie,tellement que même les marins américains,étaient interdit par leur commandement de sortir du port de Sebastopol pour ne pas être agressé par les locaux.
    Vous parlez d’une chambre de torture du Donbass destiné aux prisonniers de guerre ukrainiens,ok,c’est pas bien,sauf quand c’est les yankees,mais apparemment,que Porochenko bombarde et tue près de 10 000 civiles ça n’a pas l’air de vous heurter,ni même qu’un journaliste pro-Porochenko déclare à la télé qu’il faut tuer 1.5 millions de civiles russophones pour régler la situation…Et vous voudrez qu’après ça ils se laissent gentiment exterminer ?
    Et pour avoir des contacts en Crimée les plages sont remplies en ce moment ( ce qui n’est plus le cas en mer d’Azov ) , et comme un dessin vaut mieux qu’un long discours :
    http://cs623426.vk.me/v623426315/35c1d/bKN8ZsXwyT0.jpg

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