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Environnement

Origine anthropique du réchauffement de la planète : il y a bien des scientifiques dissidents

Aymeric Caron, interrogé au micro de Sud Radio, mardi 25 juin, a été agacé par la thèse climatosceptique d’un auditeur interrogé en direct. Le militant écologiste a rapidement perdu ses nerfs, allant jusqu’à quitter avec fracas le studio de la radio. Selon l’auditeur, le phénomène du réchauffement climatique serait « naturel » et non provoqué par l’activité humaine.

Il est loin d’être seul à penser cela. Une petite centaine de scientifiques italiens vient de signer un texte dans lequel il est écrit (traduction Benoît et moi):

Au cours des dernières décennies, il y a eu une thèse largement répandue selon laquelle le réchauffement de la surface de la terre d’environ 0,9°C observé depuis 1850 serait anormal et causé exclusivement par les activités humaines, en particulier par l’émission dans l’atmosphère de CO2 provenant de l’utilisation des combustibles fossiles. Telle est la thèse du réchauffement climatique anthropique promu par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, dont les conséquences seraient des changements environnementaux si graves qu’ils feraient craindre des dommages énormes dans un avenir proche, à moins que des mesures d’atténuation drastiques et coûteuses ne soient adoptées immédiatement. A ce propos, de nombreuses nations dans le monde ont adhéré à des programmes de réduction des émissions de dioxyde de carbone et subissent une pression, y compris par une propagande de plus en plus martelante, pour adopter des programmes toujours plus exigeants, impliquant de lourdes dépenses pour les économies des Etats individuel, et la maîtrise du climat – et donc le “salut” de la planète -, dépendrait de leur mise en œuvre.

L’origine anthropique du réchauffement de la planète est cependant une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c’est-à-dire de programmes informatiques complexes, appelés General Circulation Models. Au contraire, la littérature scientifique a de plus en plus mis en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire. Cette variabilité naturelle explique une part importante du réchauffement climatique observé depuis 1850. La responsabilité anthropique du changement climatique observée au siècle dernier est donc exagérée de façon injustifiée et les prévisions catastrophiques ne sont pas réalistes.

Le climat est le système le plus complexe présent sur notre planète, nous devons donc l’aborder avec des méthodes appropriées et adaptées à son niveau de complexité. Les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas la variabilité naturelle observée du climat et, en particulier, ne reconstituent pas les périodes chaudes des 10000 dernières années. Celles-ci se sont répétées à peu près tous les mille ans et incluent la bien connue Période Chaude Médiévale (Réchauffement climatique de l’an mil), la Période Chaude Romaine (Optimum climatique romain), et de manière générale, de grandes périodes chaudes pendant l’Optimum climatique de l’Holocène. Ces périodes du passé ont même été plus chaudes que la période actuelle, bien que la concentration de CO2 ait été inférieure à la concentration actuelle, alors qu’elles sont liées aux cycles millénaires de l’activité solaire. Ces effets ne sont pas reproduits par les modèles.

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8 commentaires

  1. A suivre les médias, il faut maintenant s’étonner qu’il fasse chaud en été et froid en hiver : c’est ce qu’ils appellent le “changement climatique” ! …

  2. J’ai vu des cartes à la télévision montrant un anticyclone sur l’océan atlantique et un autre sur la Russie, qui crée un couloir pour l’air chaud venant d’Afrique du Nord sur la France.

    C’est un phénomène naturel qui a du se produire souvent au cours des années passées.

    C’est tout à l’honneur du gouvernement -qui ne fait que son devoir- de protéger la population, en particulier les personnes dont la chaleur aurait un effet sur leur santé.

    Mais de là à remettre en cause le mode de vie des français !

  3. Cela ne me surprend pas : voir le livre de M. Gervais : “L’urgence climatique est un leurre” où il montre par A + B que le carbone est innocent comme l’enfant qui vient de naître dans le réchauffement climatique ; en effet les rayonnements à effet de serre pour le CO2 se situent dans une longueur d’onde infrarouge donnée, d’environ 11 microns ; or dans cette longueur d’onde le rayonnement était déjà absorbé à 100 % par le CO2 de nos ancêtres ; donc si vous ajouter 5 % de CO2 en plus , vous avez en terme d’absorption calorifique du rayonnement terrestre l’équation suivante : 100 % + 5 % = 100 % , puisque l’absorption était DEJA saturée.

    J’attends la preuve contraire mais je ne l’ai pas encore trouvée : je compte sur une âme charitable. Sinon je ne suis pas prêt à me “convertir”.

    J’ajoute qu’une dose de CO2 supplémentaire accroit la photosynthèse, donc le “verdissement” de la planète au profit des végétaux, des animaux et de hommes. Une partie du CO2 est absorbé par le calcaire se transformant en bicarbonate soluble.

  4. L’hystérie médiatique actuelle concernant la pseudo canicule que nous traversons participe de ce bourrage de crânes général en vue de nous imposer des mesures écologiques du type hausses de taxes sur le diesel, interdiction des chaudières fuel et autres conn…ries délirantes qui ont fait descendre les Gilets jaunes dans la rue. Le but est aussi de nous habituer à une gouvernance mondiale des instances internationales.
    Ils n’ont donc pas compris la leçon, nous allons devoir de nouveau nous mobiliser et cette fois il va falloir peut-être aller incendier les centres des impôts et trésoreries, là où ça fait mal, pour que la leçon rentre durablement dans leurs caboches reptiliennes de technocrates à front bas.

  5. Je ne comprends pas ce combat idéologique qui consiste à asséner une théorie , voir un supposé de réchauffement climatique causé par l’activité humaine.

    Tous les arguments se mélangent et se contredisent…

    1/ il est avéré que l’histoire de la Terre s’est ponctuée de réchauffements et refroidissements climatiques et jusqu’à présent la responsabilité humaine y est objectivement à écarter.. C’est parfois une sur-activité solaire qui pouvait en être la cause.

    2/Il y a toujours un champs entre une théorie et la preuve de la théorie..Par exemple:
    La nocivité de l’amiante a été théorisée à la fin du XIXème siècle pour être prouvée scientifiquement au début du XXIème..Soit un espace de 120 ans.
    On peut faire le même parallèle avec l’alumine contenu dans les vaccins , dont la nocivité est suspectée mais non encore scientifiquement prouvée.

    3/La théorie des réchauffistes n’est curieusement jamais explicitée par ses partisans soit par idéologie , soit par ignorance.

    4/ Or il s’agit de s’interroger de l’incidence de l’augmentation de densité de CO² dans l’atmosphère depuis 200 ans sur le climat qui implique un effet de serre du à cette surdensité.

    5/Le CO² qui est un gaz naturel non polluant .Capté par les végétaux dans l’atmosphère , il retourne dans cette même atmosphère lorsque ceux-ci pourrissent ou brûlent.(feuilles mortes, branches mortes , bûches de chauffage, pellets de chauffages , etc…)

    6/Le problème avancé par les théoriciens du réchauffement climatique , au-delà de ces cycles courts naturels Co²>végétaux>Co², est que depuis 200 ans il est brûlé du CO² capté par des végétaux il y a plusieurs centaines de millions d’années et que l’on ne sait rien du climat de ces temps lointains où l’atmosphère avait très certainement un taux de CO² égal à celui de l’atmosphère actuelle auquel s’ajoute et s’ajoutera le CO² fossilisé dans les sous-sol de la planète… prochainement extrait , puis brûlé.

    Les réchauffistes devraient quand même s’interroger s’ils ne se font pas les alliés objectifs de lobbys écologiquement pervers comme les constructeurs de voitures électriques ou de gouvernement qui exploitent ce filon pour lever des taxes non pas injustifiées mais iniques, comme la taxe carbone appliquée aux véhicules exclusivement routiers

  6. D abord, la notion de température globale n’a aucun sens scientifique. Ensuite, on ne dispose de mesures fiables et comparables en température que depuis les satellites, i.e. 50 ans. Anecdotique.
    On peut inferer des estimations du climat / des gaz atmospheriques grâce aux carottages glaciaires, et on sait actuellement qu’il a déjà fait plus chaud, qu’il y a déjà eu plus de CO2 et autres dans l atmosphère. En revanche on sait aussi que l augmentation actuelle est trop rapide (non naturel).

    La pollution est un souci. En temps que chrétiens, la création nous a été confiée pour y croître et multiplier. Le simple bon sens veut que la consommation absurde sans recyclage n’a rien de naturel (tout dans la nature suit des cycles – cf Lavoisier – à part l’entropie, briser artificiellement ces cycles a forcément des conséquences)

    Par ailleurs, plusieurs sources scientifiques pour étayer l’origine naturelle des variations de temperature:
    – L’atmosphère terrestre réduit en volume (NASA SABER, recherchez Martin Mlynczack – article du spaceweatherarchive 2018/09). Donc dire que l’atmosphère se réchauffe est un raccourci, et factuellement faux sur certains aspects.
    – L’ensemble des scientifiques observant l’activité solaire estiment qu elle diminue. Pour rappel, le soleil est notre principale source de chaleur. Chercher NASA solar activity forecast, 10 years.
    Un facteur parmi d’autres mais qui ne simplifie pas la réponse.
    – Les equations de l effet de gaz supposent des couches isolées et sans échanges ni de matière ni thermique. C est évidemment faux, les modèles informatiques qui annoncent +2° sur un siècle ou 50 ans finissent par donner une atmosphère plus chaude que le soleil si on les laisse tourner. C est évidemment faux, les modèles sont à affiner.
    – en météorologie, une hypothèse récente des “super cellules” permet de mieux comprendre les mécaniques des échanges de pression et température dans l atmosphère. Reste a demontrer, mais cela prouve bien qu on ne maitrise pas grand chose.
    – Le CO2 est utile pour les plantes et leur photosynthèse. Ce n est pas le seul gaz à effet de serre, et sa contribution est anecdotique. Augmenter sa concentration d un pourcentage infime a moins d’impact que d autres gaz.
    – le GIEC, quelques scientifiques et un millier de communiquants qui doivent justifier leur pitance et séminaires exotiques financés par vos impôts, à reconnu avoir “adapté” la présentation de ses données pour “renforcer” leur compréhension par le grand public. En fait, plusieurs de leurs rapports ont caviardé des données brutes qui ne les arrangeaient pas.
    – Hubert Reeves, scientifique pilier du rechauffement anthropocentrique, faisait vers 1970-80 la couverture de science et vie en pleurant face à l ère glaciaire qui approche. Ça ne l’a pas rendu millionnaire. Il a hurlé au réchauffement, et est riche maintenant.

    La réalité: le climat change et a toujours changé. La pollution est nocive au point de tuer. L’hyperconsommation est nocive. Il faut donc agir.
    Des véhicules à batterie ? L’extraction du lithium nécessite un lessivage des sols a l’acide. Écolo? Non. Excuse de bobo ? Oui. Les eoliennes ? Regardez ce que ca produit et comparez aux tonnes de béton enfouies des socles qui ne seront jamais retirés et non réutilisables en fin de vie, les pales non recyclables. Écolo? Non.
    Chercher des solutions, oui. Faire attention à la planète, oui. Avoir une mentalité de feuille morte qui suit le vent dominant, non.

    Nos descendants riront de la grande peur de l’an 2010, d’avoir une planète-Sahara : c’est loin d’être un fait scientifique validé et universel, et nous risquons d’être contredits très vite par la nature sur le sujet.

  7. W. Rosales
    Quel pourcentage d’historiens il y a 50 ans reconnaissait le génocide vendéen ? Et pourtant aujourd’hui celui-ci est bien reconnu comme une réalité historique. C’est la même chose pour le charnier de Katyn et moult autres exemples dans l’histoire.
    La quantité ne fait pas la qualité et c’est vrai tant chez les historiens que chez les scientifiques et climatologues.

  8. Les pseudo-scientifiques, en fait idéologues écolos, adeptes de la cause humaine du “réchauffement climatique”, sans doute par misanthropie malthusienne, font semblant d’ignorer que les éruptions volcaniques et solaires ne sont pas sans effets sur les phénomènes atmosphériques…

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