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Bioéthique

Naissance sous X et PMA : le programme de Laurence Rossignol

Extrait de l'agenda de Laurence Rossignol (ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes) :

Mercredi 17 septembre 9h30 Rendez-vous avec

  • Pierre Verdier, président de l’association Coordination des actions pour le droit à la connaissance des origines (CADCO),
  • Raphaël Monelat, Vice-président de l’association Procréation médicalement anonyme (PMA),
  • Fanny Hamouche Président de l’Association des mères de l’ombre (AMO),
  • MariaPia Briffaut Présidente de l’Association pour le droit aux origines des nés sous X (ADONX),
  • Alain Guillaume-Biard représentant des associations de défense du Droit à la connaissance de ses origines,
  • Marie-Christine Hardy, représentante des X en colère,
  • Jean-François Kriguer, Président de l’Association "PROPHYLA-XY"

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5 commentaires

  1. Toutes ces associations ont en commun de militer en faveur du droit aux origines des personnes qui en sont privées à leur naissance ou dès leur conception, et rien d’autres. Qu’enfin un ministres s’en occupe, c’est plutôt encourageant. Si seulement on pouvait enfin aboutir à une loi juste!
    [Pas d’accord : l’accouchement sous X permet à des femmes d’éviter d’avorter. En supprimant cette possibilité, on supprime une alternative à l’avortement.
    MJ]

  2. Allez voir les sites de ces associations, toutes ne sont pas à jeter, et il n’est pas si mauvais que Madame Rossignol entende, par elle, ceux qui sont directement concernés par les PMA et GPA qu’on veut nous vendre.
    Procréation Médicalement Anonyme fait entendre la voix des enfants conçus par don de gamètes, qui devraient être si heureux parce qu’ils ont été tant désirés, et qui pourtant se posent des questions sur leur identité.
    L’association des mères de l’ombre donne, elle, la parole aux mères qui ont accouché sous X, et souffrent, non pas d’avoir donné la vie, mais d’avoir abandonné leur enfant.

  3. Accouchement sous x et avortement n’ont rien à voir. Une femme peut accoucher d’un enfant et le remettre aux services sociaux pour le faire adopter. Cet enfant devenu adulte aura ainsi la possibilité, s’il en éprouve le besoin, de connaître ses origines.
    [Elle peut, mais il y a aussi des femmes qui ne souhaitent pas que leur enfant les retrouve plus tard et qui, si elles n’ont pas cette possibilité, préfèreront avorter. MJ]

  4. En tant que mère adoptive, je suis en faveur d’un accouchement dans le secret, garanti jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Cette mesure permettrait à la fois un droit aux origines pour les enfants, tout en conservant une alternative à l’avortement. Cela me parait plus respectueux de chacune des parties, et c’est ce que demandent beaucoup de ces associations, je leur souhaite d’être vraiment entendues…

  5. j’ai 71 ans je suis née dans le secret en1943, je suis à la recherche de mes origines depuis plus de 40 ans j’ai fouillée aux archives départementales de POITIERS: j’ai découvert le déroulement de l’accouchement de ma mère ,que j’avais une soeur née en 1934. mais de nombreux documents me sont encore pas communicables: combien d’années me faut il attendre? Jocelyne

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