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Immigration

Le droit de rester dans son pays précède celui d’immigrer

C'est ce que déclare Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies à New-York:

Unknown-4"Au paragraphe 43 de la Déclaration de New York, la communauté internationale s’est engagée à aborder « les facteurs qui créent ou exacerbent de grands mouvements » afin de « coopérer pour créer des conditions qui permettent aux communautés et aux individus de vivre en paix et dans la prospérité dans leurs pays d’origine ».

À cet égard, le Saint-Siège continue d’insister sur le droit de tous de rester dans leur pays en paix et avec une sécurité économique. Si les conditions d’une vie décente sont satisfaites et que les moteurs de la migration sont adéquatement abordés, les gens ne se sentiront pas forcés de quitter leur domicile.

Ma délégation demande donc instamment que le Pacte mondial souligne le droit de rester avant le droit d’émigrer. Cela ne signifie pas qu’un droit soit plus important que l’autre, mais qu’en assurant ce droit antérieur, les flux migratoires deviendront volontaires, réguliers et sûrs et par conséquent plus faciles à gérer et durables. Lorsque le droit de rester est respecté, la migration devient un choix plutôt que quelque chose de forcé ou d’involontaire. Toutefois, pour que ce droit soit efficace, les facteurs qui contraignent les personnes à émigrer doivent être pris en charge par une coopération internationale fondée sur la confiance, la responsabilité et la solidarité mutuelles.

Il n’y a pas de pire crise causée par l’homme et conduisant les gens à migrer de force ou les populations à se déplacer intérieurement que les guerres et les conflits violents. Plus de la moitié des réfugiés du monde, des migrants forcés et des personnes déplacées ont été forcés d’abandonner leurs maisons et leurs propriétés et, en effet, de fuir leur pays, à cause des conflits et de la violence, dont l’énorme impact négatif se poursuit dans l’odyssée des victimes. Ils font face aux dangers de la traite des personnes, de la famine et de nombreuses formes d’abus. En arrivant à leur destination, au lieu de trouver un refuge, dans de nombreux endroits, ils trouvent la méfiance, le soupçon, la discrimination, le nationalisme extrême, le racisme et un manque de politiques claires régissant leur acceptation. De toute évidence, le moyen le plus efficace d’arrêter les mouvements massifs de migrants forcés et de réfugiés est d’arrêter les guerres et les conflits violents qui les causent. […]"

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