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France : Politique en France / France : Société / Homosexualité : revendication du lobby gay

La liberté d’expression remise en cause par la Justice

La condamnation de Christine Boutin le 2 novembre dernier a ouvert la voie à la persécution de ceux qui veulent défendre la morale naturelle. La liberté d'expression est clairement remise en question dans ce nouveau cas de condamnation au sujet des actes homosexuels :

"Marc-Yvan Teyssier, responsable du Parti chrétien démocrate (PCD) dans le Rhône, a été condamné mardi à 3 000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis, pour des tweets homophobes. Le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné pour provocation à la haine envers les homosexuels

Dans les tweets poursuivis, publiés en 2014 et 2015, il qualifiait le mariage homosexuel d'« abomination », parlait de « perversion », de « réalité décadente », de « déviance », de l'« homosexualité dans toute son horreur ». Autant d'expressions qui expriment « soit un jugement moral et normatif hautement réprobateur, soit un sentiment d'effroi, de peur ou de répulsion, qui ne peuvent qu'engendrer chez le lecteur un vif sentiment d'hostilité ou de rejet », ont estimé les juges. Les tweets doivent être retirés.

« Marc-Yvan Teyssier ne peut se réfugier derrière le principe de la liberté d'expression, celui-ci, aussi essentiel et étendu soit-il, ne devant pas être compris, dans des sociétés démocratiques, comme un droit absolu et sans limites, mais étant soumis à la nécessité tout aussi absolue de préserver l'égalité, la dignité et la sécurité de tous », ajoutent-ils."

Le Salon beige ne lassera donc jamais de rappeler ce qui est écrit dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, ouvrage toujours en vente libre :

2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

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7 commentaires

  1. On sait depuis longtemps que le CEC est condamné chez nous par tous les tribunaux et autres distributeurs de bons points et de coups de bâton

  2. Il faudrait surtout rappeler que ces tribunaux qui ne condamnent pas les ACTES des voyous multirécidivistes et autres délinquants se permettent des condamnations pour de simples MOTS.
    De plus lorsqu’il s’agit de la presse ils sont bien cléments et prompts à invoquer la liberté d’expression.

  3. “Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve.”
    C’est une épreuve parce que les homosexuels sont des victimes. Les désordres sexuels viennent d’expériences ou d’environnement malheureux avant l’adolescence.
    L’éducation spartiate par exemple n’était pas la même que celle des autres villes de l’ancienne Grèce. Sparte voulait des hommes mobilisables rapidement pour défendre la cité. aussi les a-t-on élevé éloigné de l’esprit de famille.
    Cette austérité spartiate, le citoyen l’apprend à ses dépens dès l’enfance. A sa naissance le nouveau-né est présenté aux vieillards de sa tribu, qui s’il leur parait mal conformé, ordonnent de le précipiter dans un ravin du Taygète. S’il mérite de vivre, il reçoit un dressage (agogé) organisé par l’état. Il est enregistré dès 8 ans dans des formations (agelai) aux catégories hierarchisées selon l’âge. L’apprentissage du métier militaire constitue l’essentiel de ce dressage. On cherche à développer en lui discipline et sens communautaire. Plutarque disait “qu’on accoutumait les citoyens à ne pas vouloir vivre seul mais unis pour le bien public (et non de la famille). Devenu homme, il devra coucher en dortoir jusqu’à l’âge de 30 ans comme il en a eu l’habitude depuis ses 12 ans. On comprend pourquoi Plutarque évoque d’étranges pratiques. Pas étonnant que ce genre d’éducation a facilité l’homosexualité et la pédophilie de même sexe. Mais elle en a fait d’excellents soldats.
    Comme à travers les âges les états ont toujours eu à se défendre, cette éducation spartiate fut copiée. Les Anglais s’en inspirèrent avec leurs Public-school qui leur permirent de coloniser de nombreux territoires. Certes, là aussi, ces écoles “fabriquèrent” de nombreux désaxés sexuels. Mais ne faut-il pas casser des oeufs pour faire une omelette (un empire) ?
    Aujourd’hui, l’encouragement par l’état à ce genre de déviances n’a aucun sens. Pourquoi donc continue-t-il de le faire ?

  4. “Marc-Yvan Teyssier ne peut se réfugier derrière le principe de la liberté d’expression, celui-ci (… ) étant soumis à la nécessité tout aussi absolue de préserver l’égalité, la dignité et la sécurité de tous”
    – Quelle égalité ? N’y a t’il pas égalité devant la loi ? Un message d’une personne privée la remet-elle en cause ? Peut-on critiquer les notions d’égalité conçues par l’état ? Ou l’état détient-il une vérité dont toute contradiction est un délit pénal ? Une tomate est-elle égale à une carotte ?
    – Quelle remise en cause de la dignité dans ces propos ? Quand on critique les catholiques est-ce une remise en cause de la dignité des catholiques ? Et si on critique la pensée de gauche, ou de droite, ou le marxisme ?
    – la sécurité : où voient-ils que la sécurité des homosexuels est remis en question ?
    Les juges font-ils la loi ?

  5. Mme Boutin ne fait que citer dans le texte les propos de l’ancien testament. Si les juges vont au bout de leur raisonnement, ils doivent prononcer la mise au pilon de la bible, un nouvel autodafé

  6. Je regrette beaucoup que seuls la CEC ou la Bible soient mentionnés.
    Il me semble qu’il convient (pour une fois) d’y joindre le coran, qui a la même position.
    De deux choses l’une: ou bien le coran aura droit à un régime de faveur, ou bien l’anti-homophobie de la bien-pensance devra évoluer.

  7. @CB
    Il ne conviens pas de citer le Coran car celui ci n’a absolument pas la même position comme vous l’affirmez.
    Le Coran préconise l’assassinat des homosexuels… Pas moins !

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