Partager cet article

France : Politique en France / Homosexualité : revendication du lobby gay

Jean-François Copé n’est pas fermé à une “réécriture” de la loi Taubira

Jean-François Copé est à son tour interrogé dans Famille chrétienne. En voici le début :

"Vous avez manifesté contre la loi Taubira, mais vous n'avez jamais milité en faveur de son abrogation. Vous avez même déclaré peu après son vote que vous n'étiez en réalité pas opposé « à l'idée du mariage homosexuel ». Que répondez-vous à ceux qui vous accusent d'opportunisme ?

J'avais précisé que, pour moi, la question n'était pas celle du mariage, mais de la filiation. Outre mon opposition totale à la PMA et à la GPA, il n'y avait pas lieu, à mes yeux, de légiférer sur l'adoption. Pour un enfant, grandir dans un cadre parental respectant l'altérité sexuelle homme femme est un élément qui lui permet de se construire de manière optimale. Cette loi a été votée dans un tel contexte de tension sociale et civile que j'en ai tiré des enseignements pour l'avenir. Un an et demi de défilés, avec des violences subies par les manifestants dont j'ai été moi-même le témoin, alors que tant de décisions importantes attendent ! C'est la raison pour laquelle je ne veux pas rouvrir le débat, parce que la France ne peut pas se permettre une nouvelle déchirure. Je ne suis pas fermé à la question d'une réécriture de la loi, mais seulement si l'état du pays le permet.

Pour moi, le vrai débat sur la famille, ce n'est pas la question des couples de même sexe. Le vrai sujet, c'est comment porter une politique familiale digne de ce nom. Les socialistes ont anéanti la fiscalité familiale. Hélas, cette déconstruction avait déjà commencé en 2011.

Pour tout vous dire, je suis par principe opposé à ce que le législateur s'immisce dans la vie intime des Français. Regardez ce qu'ont fait les socialistes en voulant imposer l'euthanasie lors de la modification de la loi Leonetti alors qu'un bon équilibre avait été trouvé avec cette loi. Regardez le transhumanisme : c'est quoi la suite ? Le législateur doit être là pour mettre des garde-fous.

Comment jugez-vous le soutien de Sens Commun à la candidature de François Fillon ?

J'ai été le seul candidat à la primaire à manifester [avec Jean-Frédéric Poisson, Ndlr] alors que tous les autres, dont François Fillon, avaient jugé que manifester n'était pas de leur niveau ! À l’époque, en tant que président de l'UMP, je n'avais pas l'intention de laisser mes troupes seules, livrées au Front national. Je tiens d'ailleurs à rappeler que c'est moi qui ai fait entrer Sens Commun au sein du parti, alors que beaucoup y étaient opposés. J'ai été intéressé de voir que Sens Commun avait la mémoire qui flanche. Moi qui pensais que la fidélité était une vertu… Sur ce sujet, je n'ai de leçon à recevoir de personne. […]"

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services