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Culture de mort : Euthanasie

“Je suis la dingue qui laisse vivre son mari comme un légume”

Poignants témoignages de ces personnes qui défendent la vie des plus faibles contre la tentative de ceux qui souhaiteraient disposer de la vie d'autrui. Pour la supprimer : 

"L'affaire Vincent Lambert se résume aujourd'hui à un débat pour ou contre l'euthanasie. Caricatural d'un côté comme de l'autre. "Et ça, pour nous qui vivons la chose intimement, c'est violent, observe Anne-Marie. Qui sont-ils tous ces gens qui s'interrogent sur la valeur de la vie de mon mari ?

Myriam Cattoire est plus brutale : "De toute façon, à chaque fois qu'on reparle d'euthanasie à la télé, je m'en prends plein la tête. Je suis la dingue qui laisse vivre son mari comme un légume. Mais moi, je leur dis, à tous ceux qui me jugent : 'Allez-y, prenez un oreiller, appuyez. On verra si vous en êtes capables.'"

Myriam, elle, a fait un choix peu commun. Elle a sorti son mari de l'hôpital peu après son accident. Et elle l'a rapatrié chez elle, dans leur maison près de Tourcoing. Avant, il travaillait aux Trois Suisses, elle, était claviste au journal "Nord Eclair". Ils n'avaient pas 40 ans. "On ne roulait pas sur l'or, mais, heureusement, on était propriétaires de notre maison. Et il y a eu l'argent de l'assurance pour faire face." 

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