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Culture de mort : Avortement

Il porte plainte pour avoir eu un enfant

Histoire sordide liée au "droit" à l'avortement : un père de famille italien porte plainte une deuxième fois pour se faire indemniser parce que l'avortement de sa femme a échoué sept ans auparavant et que la naissance de sa fille, aujourd'hui agée de 14 ans, aurait "altéré irréversiblement sa vie, d’un point de vue économique et relationnel". Comme le souligne le journaliste, a-t-il seulement réfléchi à ce que sa fille pourrait ressentir en apprenant cette démarche :

"Reste la question des répercussions au niveau psychologique de cette affaire si elle venait aux oreilles de la jeune fille issue de cette naissance non désirée, qui n’est apparemment pas au courant de la plainte portée par son père. « En théorie, la fillette est protégée car les juges ne lui demanderont pas de témoigner. À moins par conséquent d’une erreur de communication, elle ne devrait rien savoir. Toutefois, on peut difficilement évaluer les répercussions psychologiques. Tout dépend de comment, et de quand, la vérité éclate », estime le psychiatre Patrizio Bernini."

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11 commentaires

  1. ça devrait vous intéresser ! CCIF versus École catho , devant la justice en septembre
    Un établissement catholique a-t-il le droit de refuser l’accès à une maman voilée ?
    http://www.fdesouche.com/639797-un-etablissement-catholique-t-il-le-droit-de-refuser-lacces-une-maman-voilee

  2. Quand l’égoïsme est porté à son paroxysme. Quand ce Monsieur sera en face de son Créateur, que lui dira-t-il?

  3. Là aussi il faudrait dire: “pas d’amalgame”…
    Des parents (père ou mère, ou les deux!) qui n’aiment pas leurs enfants, voire qui les détestent franchement? Cela est hélas courant…
    La littérature est pleine de “récits” qui ne sont que des relations autobiographiques.
    Chacun pourra penser à “Poil de carotte” ou à “Vipère au poing”…Et la liste n’est pas limitative!
    On ne pourra jamais “forcer” des gens à aimer leurs enfants!
    C’est un problème universel et intemporel.
    Et que les bonnes âmes s’en indignent ne changera rien à l’affaire.
    L’avortement n’a rien à voir avec cela!
    Il faut en être bien conscient!
    En revanche ce qui est choquant c’est qu’on puisse utiliser la procédure d’avortement (raté) comme moyen de chantage pour obtenir des “réparations” sonnantes et trébuchantes.
    Mas là encore on pourrait imaginer sans peine que le même plaignant fasse un procès à un fabricant de préservatifs parce qu’il y en a un qui a craqué!…
    La question dépasse donc de très loin la simple problématique de l’avortement: il s’agit aujourd’hui d’une l’attitude nouvelle qui prend de l’ampleur dans la société qui ne considère plus comme “allant de soi” l’accueil inconditionnel de l’enfant considéré “comme un don de Dieu”…
    Au delà de l’avortement, c’est bien à cette dérive – certains diront déviance – de la morale sociale, devenue athée, et du paradigme familial qu’il faut s’attaquer.
    Et c’est bien là que l’on est en droit d’attendre des réponses du Magistère: il appartient au futur synode sur la famille de recadrer les choses…Mais sera-ce bien le cas?…

  4. C’est l’infamie portée à son paroxysme.

  5. Même si la vérité n’est pas dite clairement, elle se manifeste d’une manière ou d’une autre. Qu’en est-il des relations entre ce monsieur, sa fille et la mère de cette dernière ?

  6. Alors que la mère a déjà porté plainte et a été indemnisée !
    C’est encore pire…
    Pauvre gamine.

  7. Une association de protection de l’enfance – ou la mère de la jeune fille, ne pourrait-elle pas porter plainte pour dénonciation calomnieuse ?

  8. Il suffira de pratiquer un avortement post-natal a 730 semaines.

  9. C’est très raisonnable tout ça; très économiquement raisonnable. Et ça fait un certain temps maintenant, qu’ils veulent présenter l’économie comme une science naturelle. D’où l’argent est naturellement, et raisonnablement, supérieur à la vie. Puisque, ils raisonnent, elle permet la vie, et de pouvoir survivre. En tout cas, arithmétiquement, sur papier et à travers l’ordinateur, ça a l’air de tenir la route. Alors, droit devant à toute vapeur!
    Quant à sa fille, c’est difficile d’imaginer qu’un mal n’est pas déjà fait. Qu’elle sache ou pas. Mais le côté malsain de son père ne peut être que néfaste. Par contre, côté finance, j’imagine qu’elle est entre des bonnes mains. Il prévoit à son avenir. Et, économiquement parlant, ça semble… raisonnable.

  10. @ Hyperbole
    Ne croyez pas si bien dire… La prochaine étape de l’avortement est l’euthanasie légale des enfants n’ayant pas atteint l’âge de raison : avec le même raisonnement qui prévaut aujourd’hui – c’est-à-dire qu’un fœtus n’est qu’un amas de cellules – les enfants de moins de sept ans n’ont pas encore atteint l’âge de raison et sont donc qu’un amas de cellule aussi puisque rien ne permet de dire qu’avant la raison, ils sont différents d’un fœtus…
    Et 7 ans, ça fait… 360 semaines.
    CQFD.

  11. Il aurait fallu expliquer à ce triste sire que ses actes ont des conséquences. Si l’Eglise parle de sexualité responsable, ce n’est pas pour rien. Voilà où mène la mentalité contraceptive.
    Il faut dire que les Italiens, surtout ceux du Nord, sont devenus très matérialistes et n’hésitent pas à comparer un enfant avec ce qu’il coûte (adieu la belle voiture, les vacances, les costumes, les lunettes de soleil à 450€, etc.). Ils attribuent la bonne natalité française aux allocations familiales, mais, si celles-ci ont un rôle, il est marginal. Il s’agit plutôt d’un état d’esprit et le calcul financier n’est jamais déterminant pour choisir d’avoir un enfant. Sauf s’il est inconcevable de se priver de la semaine à l’île Maurice en décembre…

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