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Immigration

De l’accueil des Boat People à celles des immigrés musulmans

D'Alain Dumait dans Les 4 vérités :

I"[…] Les plus anciens d’entre nous se souviennent sans doute de l’élan de solidarité qui conduisit des dizaines de milliers de familles françaises à adopter des enfants, voire des familles vietnamiennes, à la fin des années soixante-dix, dans la foulée de l’émotion provoquée par le drame des boat people fuyant l’enfer communiste. L’exemple, discrètement, fut même donné par Jacques Chirac, alors maire de Paris. À cette époque, la charité publique s’appuyait sur la philanthropie privée.

Aujourd’hui, il n’en est plus rien. Mis à part quelques initiatives exceptionnelles, d’origine souvent confessionnelles (des chrétiens accueillant d’autres chrétiens), la charge de cet accueil semble ne reposer que sur les pouvoirs publics. Être de l’ordre du « gouvernemental », et même des « compétences européennes ». Tout se passe comme si les pouvoirs publics se retrouvaient chargés du problème, sans aucun soutien populaire. Ils sont même – on le voit bien à Calais – amenés à prendre des décisions générant leur impopularité croissante. Au point que le sort des prochaines élections risque fort d’en dépendre.

Pourquoi donc 2015, 2016, ne sont-elles pas comme 1979 ? Les causes en sont multiples. L’empathie pour les populations concernées n’est pas la même. Le terrorisme est passé par là. Personne ne craignait, en 1979, l’infiltration de terroristes communistes parmi les boat peopleUn autre facteur joue un grand rôle: l’envahissement de l’État-providence dans nos sociétés. Naguère, toute catastrophe interpellait directement les consciences individuelles. Quand, dans la nuit du 31 janvier 1953, la mer du Nord a submergé les Pays-Bas, faisant 2 000 morts et des centaines de milliers de sans-abri, tous les Français ou presque se sont mobilisés pour venir en aide aux victimes. Des milliers de mères de famille françaises se mirent à tricoter des couvertures, vite acheminées par toutes sortes d’associations à nos voisins néerlandais… Aujourd’hui, les consciences individuelles se reposent sur la Croix Rouge, les organisations humanitaires subventionnées et les gouvernements. […]"

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