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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 12 février…

C’est arrivé un 12 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

Rappelons-nous:

  • le 12 février: saints du jour français ou en France.
    • Bse Ombeline, moniale cistercienne († 1136)

Au monastère de Juilly dans le diocèse de Troyes, en 1136, la bienheureuse Ombeline, prieure de ce couvent, que son frère saint Bernard, abbé de Clairvaux, avait heureusement détournée des plaisirs du monde, et qui s’était donnée, avec le consentement de son époux, à la vie monastique.

  • St Ludan, pèlerin venu d’Écosse († 1202)

À Hipsheim en Alsace, l’an 1202, saint Ludan, pèlerin venu d’Écosse, qui faisait route vers les tombes des Apôtres et s’en alla en ce lieu vers le Seigneur.

  • Bx Réginald de Saint Gilles, prêtre dominicain o.p. († 1220)

Commémoration : Martyrologium Romanum le 01 février (dies natalis). Ordo Fratrum Praedicatorum le 12 février.

Réginald naît à St-Gilles du Gard entre 1180 et 1183.

À 18 ans il va à Paris où il fait de brillantes études et enseigne le droit canon de 1206 à 1211, puis il est nommé doyen de la collégiale Saint-Aignan d’Orléans. Les intérêts considérables du Chapitre de Saint-Aignan réclamaient à cette époque un homme expert dans l’art de la procédure. Réginald fut élu prévôt du Chapitre, mais rêvait de devenir pauvre et libre.

En 1216, l’évêque d’Orléans, ayant fait vœu d’aller en pèlerinage aux Lieux Saints, le prend comme compagnon de voyage. À Rome, Réginald rencontra saint Dominique (c’est l’époque où celui-ci est auprès du pape Honorius III pour faire approuver son Ordre), et fut saisi par sa parole. Le plan du pauvre de Dieu, son zèle, son affranchissement vis-à-vis de toutes choses humaines, sa liberté pour l’œuvre de Dieu, son intelligence des besoins du temps et spécialement des milieux qu’avait fréquentés l’ancien professeur, c’était le rêve secret de Réginald réalisé. Du coup, il se met à l’entière disposition de St Dominique.

Mais voilà que Réginald tombe gravement malade. Dans la nuit la Vierge Marie lui apparaît, avec Ste Catherine et Ste Cécile. « Demande-moi ce que tu veux et je te le donnerai », dit la Vierge. Réginald s’en remet à son bon plaisir. La Vierge fit des onctions sur ses membres malades, puis, des mains de Catherine prenant le scapulaire, elle dit à Réginald : « Voici l’habit de ton Ordre. » La Vierge disparut, Réginald se trouva guéri. Il fut aussitôt mis par St Dominique à la tête du couvent de Bologne. A peine arrivé, il prêche et Bologne accourt.

Diana degli Andalò (1201-1236 – béatifiée an 1888), future fondatrice du monastère dominicain Sainte-Agnès de Bologne, est aussi retournée. Elle deviendra sa fille spirituelle et aidera à la mise en place du couvent des frères. En huit jours, par sa parole, Réginald a conquis la ville. L’université entame ses activités ; les maîtres et les étudiants s’empressent autour de sa chaire, plusieurs demandent l’habit de l’Ordre.

En 1219, après trois ans en Espagne, St Dominique retrouvait une communauté nombreuse et vivante, là même où quelques frères languissaient auparavant. Il envoie Réginald à Paris à l’automne de cette même année, mais Réginald dut renoncer à toute prédication. Il eut juste le temps de décider Jourdain de Saxe à entrer dans l’Ordre avant de mourir.

Jourdain le raconte dans son Libellus : « Frère Réginald, de sainte mémoire, s’en vint donc à Paris et se mit à prêcher avec une ferveur spirituelle infatigable, par la parole et par l’exemple, le Christ Jésus et Jésus crucifié. Mais le Seigneur l’enleva bientôt de la terre. Parvenu vite à son achèvement, il traversa en peu de temps une longue carrière. Enfin, il tomba bientôt malade et, arrivant aux portes de la mort charnelle, s’endormit dans le Seigneur et s’en alla vers les richesses de gloire de la maison de Dieu, lui qui, durant sa vie, s’était manifesté l’amant résolu de la pauvreté et de l’abaissement. Il fut enseveli dans l’église de Notre-Dame-des-Champs, car les frères n’avaient pas encore de lieu de sépulture.
La nuit même où l’esprit de ce saint homme s’envola vers le Seigneur, j’eus une vision. Je n’étais pas encore un frère selon l’habit, mais j’avais déjà émis ma profession entre ses mains. Je voyais donc les frères portés par un navire à travers les eaux. Puis le navire qui les portait coula ; mais les frères sortirent indemnes des eaux. J’estime que ce navire est frère Réginald lui-même, que les frères de ce temps, vraiment, considéraient comme le nourricier qui les portait. » Jourdain se souvient de ces paroles de Réginald qui ont valeur de testament dans l’Ordre : « Je crois n’avoir aucun mérite à vivre dans cet ordre, car j’y ai toujours trouvé trop de joie. »

Réginald meurt le 12 février 1220 en odeur de sainteté. Son tombeau à Notre-Dame-des-Champs s’illustra de miracles et c’est là que commença son culte, qui fut confirmé, en 1875, par le Bx Pie IX.

  • le 12 février 881 : sacre du Roi de Francie Charles « Le Gros » comme empereur d’Occident.
  • le 12 février 1049 : élection du pape saint Léon IX.

Bruno d’Eguisheim-Dagsburg, né à Eguishem en Alsace, est élu pape, devenant le 152e pape de l’Église catholique, sous le nom de Léon IX.

Cousin de l’empereur Henri III, qui l’a imposé comme pape à la diète de Worms en décembre 1048, Léon IX veut être régulièrement élu et reçoit, ce jour, les insignes de sa charge. Actif réformateur, il rend sa dignité au pouvoir pontifical. Sa fin de pontificat est marquée par le schisme d’Orient, rupture totale entre Rome et l’Église orthodoxe.

  • le 12 février 1420 : attentat de Champtoceaux, les comtes de Penthièvre enlèvent le duc de Bretagne.
    • le 12 février 1429 :« Journée des Harengs ».

Les Anglais ne pouvant tirer des vivres d’un pays ruiné, en font venir de Paris sous escorte.

Les assiégés emmenés par les capitaines Français attaquent, près de Rouvray-Saint Denis, petite ville de Beauce, un convoi de 300 chariots de ravitaillement de harengs séchés que les assiégeants transportent. Entre Charles de Bourbon, John Stuart avec un bataillon d’écossais, Louis de Culan, et un Gascon qui s’appelle Jean La Hire l’entente est difficile. A cause de l’impétuosité écossaise, qui a fait déjà perdre la bataille de Verneuil, ce qui devait être une victoire facile, se termine par une terrible défaite. Le découragement des Français est à son comble, Orléans semble perdu.

A Vaucouleurs, la jeune Jeanne affirme avec conviction au seigneur de Beaudricourt : «En nom Dieu, vous tardez trop à m’envoyer car aujourd’hui, le gentil Dauphin a eu près d’Orléans un bien grand dommage. »

La nouvelle de la défaite arrive quelques jours plus tard et décide Beaudricourt à mener Jeanne auprès du Dauphin. Le départ est fixé au 23 février.

  • le 12 février 1552 : la France d’Henri II déclare la guerre à l’empereur Charles Quint.

Les hostilités s’ouvrent dans l’Est.

  • le 12 février 1606 : Sully devient, par la volonté d’Henri IV, duc de Sully et Pair de France.
  • le 12 février 1664 : par le traité de Pise, Louis XIV rend Avignon au pape Alexandre VII.
  • le 12 février 1689 : la Diète allemande déclare la guerre à la France après la Campagne du Palatinat.

Cela fait suite au sac du Palatinat par les armées françaises l’année précédente pour couvrir les frontières de l’est face au Saint-Empire qui a déclaré la guerre à la France en décembre. Sac à ne pas confondre avec celui de Turenne de 1674.

  • le 12 février 1772 : Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec aperçoit les îles qui portent son nom.

Le 12 février 1772, dans le sud de l’océan Indien, il aperçoit une terre qu’il pense être le continent austral, et lui donne le nom de France australe. Il s’agit en fait des îles Kerguelen. Le mauvais temps empêche tout débarquement jusqu’au 14 février, jour où un enseigne peut débarquer et prendre possession du territoire au nom du Roi.

  • le 12 février 1794 : Momoro, membre du club des Cordeliers dénonce le «modérantisme» à la Convention, pas assez sanguinaire à ses yeux.

Pendant ce temps, les “Colonnes infernales” de Turreau tuent plus de quatre cents personnes sans défense et qui ne se battent pas, près de Port-Saint-Père.

  • le 12 février 1866 : ultimatum américain à Napoléon III pour le retrait des troupes françaises du Mexique.

C’est l’application de la doctrine Monroe, l’Amérique aux Américains. Napoléon III refuse et demande à Maximilien, empereur du Mexique depuis 1863, de créer une armée nationale. L’expédition française a commencé en 1862, quand l’empereur, sur les conseils du duc de Morny, décide de créer un empire catholique pour contrebalancer le pouvoir des jeunes Etats-Unis protestants. Il a placé à la tête du Mexique le frère de l’empereur d’Autriche, Maximilien. Mais face à la pression américaine et aux guérillas mexicaines, Napoléon III rappelle ses troupes en mars 1867, laissant Maximilien seul face aux insurgés mexicains.

  • le 12 février 1910 : une loi pour la retraite à soixante-cinq ans est votée en France.
  • le 12 février 1931 : débuts de Radio Vatican.

La radio est inaugurée par le pape Pie XI, suivant le désir du pape après l’instauration de l’État du Vatican; son premier émetteur est équipé par Guglielmo Marconi, l’inventeur de la radio. Il est installé dans une tour au sommet des Jardins du Vatican. Radio Vatican se veut être la voix du Pape.

  • le 12 février 1934 : grève générale en France après les manifestations du 6 février.
  • le 12 février 1961 : la France lance sa première fusée : Véronique. Elle atteindra 140 km d’altitude.
  • le 12 février 2002 : arrestation de René Teulade.

L’ancien ministre socialiste français aux Affaires Sociales René Teulade est interpellé dans le cadre d’une enquête sur la mutuelle de retraite de la fonction publique.

  • le 12 février 2016 : rencontre historique entre le Pape François 1er et le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill.

La rencontre préparée dans le détail a lieu à Cuba, en « terrain neutre ». Un rapprochement des Catholiques et des Orthodoxes semble se dessiner.

Les Eglises catholiques et orthodoxes sont séparées depuis le schisme de 1054. Aujourd’hui, il y a environ 1,2 milliard de catholiques dans le monde et plus de 250 millions d’orthodoxes, dont les deux-tiers sont orthodoxes russes. Si le patriarche œcuménique de Constantinople est le chef officiel de l’orthodoxie, l’église russe a souvent affirmé son autonomie.

Il faut rappeler que Nicodème, le métropolite de Leningrad et de Minsk russe meurt d’une attaque cardiaque en 1978, lors d’une entrevue avec le nouveau pape Jean-Paul Ier au Vatican. Il a le temps de lui avouer qu’il est catholique. Voir la chronique du 5 septembre.

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